30 juillet 2007
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Article sur le site de VOTRE SANTE L'officiel des medecines alternatives
http://www.votresante.org/news.php?dateedit=1184788485&page=0
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19-07-2007-Franchissant momentanément la barrière des espèces à Hong-Kong en 1997, contaminant 10 personnes dont 3 sont décédées, la grippe aviaire est revenue avec
force depuis deux ans dans le Sud-Est asiatique, avec une mortalité humaine accrue ( 66 décès pour 120 cas).
Tandis que les campagnes de vaccination contre la grippe aviaire – “seul moyen pour maîtriser l’infection” – s’intensifient en Asie du Sud-Est, les pays riches constituent – pour la première fois dans l’histoire de la lutte contre les maladies infectieuses – des stocks importants d’antiviraux, ainsi que de vaccins “spécifiques” en cours de fabrication qui, tous deux, n’ont pas démontré leur efficacité contre une maladie contagieuse à venir. La souche responsable reste en effet d’autant plus mystérieuse que “le virus n’existe pas encore”, comme le reconnaît Bernard Toma, professeur à l’école vétérinaire de Maisons-Alfort !
Depuis la survenue récente des premiers foyers de grippe aviaire dans des exploitations avicoles en Turquie, en Grèce, les pays riches ont plus que doublé leurs commandes d’antiviraux qui sont passées, en France comme en Grande-Bretagne, de 14 millions à 20 millions puis à 40 millions de traitements individuels (soit le quart du déficit de notre “chère” Sécu), tandis qu’aux USA elles passaient de 1 milliard à 3,1 milliards de dollars.
Malgré toutes ces mesures, qui dépassent largement les recommandations initiales de l’OMS, les experts sont maintenant convaincus de la survenue inéluctable d’une pandémie, preuve, s’il en est, que les mesures ne seront pas efficaces.
Car, pour respecter le principe de précaution et ne pas se voir reprocher ultérieurement l’attentisme, nos autorités ont fait confiance aveuglément, une fois de plus, aux laboratoires, alors que ces derniers ne leur “communiquent qu’un à dix pour cent de leurs données pharmacologiques” (réf. : Michel le Duff, directeur du Centre de recherche et d’information sur le médicament (Crim), Ouest-France, septembre 2001).
C’est ainsi que les antiviraux (Tamiflu et Relensal), pour lesquels les taux de résistance vont croître inévitablement, se révèlent aussi efficaces qu’un placebo dans le traitement de la grippe tout en participant à la sélection de virus plus virulents (réf. : Rapports de l’Office canadien de coordination de l’évaluation des technologies de la santé, janvier et novembre 2001).
C’est ainsi que l’efficacité du vaccin contre la grippe n’est que de 23 % lorsque le vaccin correspond au virus grippal en circulation. S’il s’agit d’un autre virus grippal, la protection des sujets vaccinés est moins bonne que celle obtenue avec le placebo chez les personnes non vaccinées (réf. : Dr Tom Jefferson, synthèse de 64 études internationales portant sur 2,5 millions d’observations, The Lancet, 22 septembre 2005). De plus, par le phénomène de commutation, le vaccin favorise la sélection de virus plus virulents et agressifs (Dr Kheir Taha, directeur adjoint du centre de référence du méningocoque à l’Institut Pasteur).
C’est le cas également des vaccins en devenir contre la grippe aviaire humaine pour lesquels personne ne peut affirmer qu’ils seraient d’emblée ou ultérieurement protecteurs contre le nouveau virus si ce dernier devait émerger à partir de l’actuel H5N1 chez l’homme.
La vaccination contre la grippe aviaire pour les volailles n’est pas envisagée en Occident pour la simple raison que les poulets vaccinés ne pourraient être exportés ; le vaccin est en effet élaboré à partir du virus recombiné de la variole aviaire et de l’ADN exprimant l’antigène hémagglutinine…
Vaste terrain d’expérimentations, cette nouvelle bataille sanitaire serait perdue d’avance, sauf pour les laboratoires qui en sont déjà les seuls vainqueurs, comme ils l’avaient été devant les hypothétiques menaces bioterroristes lors de la guerre d’Irak ainsi que le déclarait le Washington Post en 2001. Roche a en effet vendu pour 551 millions d’euros de Tamiflu en 2005 auprès de 40 pays, soit 263 % de plus que durant la même période de 2004, le cours du titre ayant gagné 44 % à la bourse de Zürich !
Belle arnaque économique et boursière pour un médicament, de surcroît guère plus efficace qu’un placebo, et nouveau scandale en perspective pour les institutions sanitaires manifestement bien grippées !
Dr Alain ROSE-ROSETTE
Dr Marc VERCOUTERE
Tandis que les campagnes de vaccination contre la grippe aviaire – “seul moyen pour maîtriser l’infection” – s’intensifient en Asie du Sud-Est, les pays riches constituent – pour la première fois dans l’histoire de la lutte contre les maladies infectieuses – des stocks importants d’antiviraux, ainsi que de vaccins “spécifiques” en cours de fabrication qui, tous deux, n’ont pas démontré leur efficacité contre une maladie contagieuse à venir. La souche responsable reste en effet d’autant plus mystérieuse que “le virus n’existe pas encore”, comme le reconnaît Bernard Toma, professeur à l’école vétérinaire de Maisons-Alfort !
Depuis la survenue récente des premiers foyers de grippe aviaire dans des exploitations avicoles en Turquie, en Grèce, les pays riches ont plus que doublé leurs commandes d’antiviraux qui sont passées, en France comme en Grande-Bretagne, de 14 millions à 20 millions puis à 40 millions de traitements individuels (soit le quart du déficit de notre “chère” Sécu), tandis qu’aux USA elles passaient de 1 milliard à 3,1 milliards de dollars.
Malgré toutes ces mesures, qui dépassent largement les recommandations initiales de l’OMS, les experts sont maintenant convaincus de la survenue inéluctable d’une pandémie, preuve, s’il en est, que les mesures ne seront pas efficaces.
Car, pour respecter le principe de précaution et ne pas se voir reprocher ultérieurement l’attentisme, nos autorités ont fait confiance aveuglément, une fois de plus, aux laboratoires, alors que ces derniers ne leur “communiquent qu’un à dix pour cent de leurs données pharmacologiques” (réf. : Michel le Duff, directeur du Centre de recherche et d’information sur le médicament (Crim), Ouest-France, septembre 2001).
C’est ainsi que les antiviraux (Tamiflu et Relensal), pour lesquels les taux de résistance vont croître inévitablement, se révèlent aussi efficaces qu’un placebo dans le traitement de la grippe tout en participant à la sélection de virus plus virulents (réf. : Rapports de l’Office canadien de coordination de l’évaluation des technologies de la santé, janvier et novembre 2001).
C’est ainsi que l’efficacité du vaccin contre la grippe n’est que de 23 % lorsque le vaccin correspond au virus grippal en circulation. S’il s’agit d’un autre virus grippal, la protection des sujets vaccinés est moins bonne que celle obtenue avec le placebo chez les personnes non vaccinées (réf. : Dr Tom Jefferson, synthèse de 64 études internationales portant sur 2,5 millions d’observations, The Lancet, 22 septembre 2005). De plus, par le phénomène de commutation, le vaccin favorise la sélection de virus plus virulents et agressifs (Dr Kheir Taha, directeur adjoint du centre de référence du méningocoque à l’Institut Pasteur).
C’est le cas également des vaccins en devenir contre la grippe aviaire humaine pour lesquels personne ne peut affirmer qu’ils seraient d’emblée ou ultérieurement protecteurs contre le nouveau virus si ce dernier devait émerger à partir de l’actuel H5N1 chez l’homme.
La vaccination contre la grippe aviaire pour les volailles n’est pas envisagée en Occident pour la simple raison que les poulets vaccinés ne pourraient être exportés ; le vaccin est en effet élaboré à partir du virus recombiné de la variole aviaire et de l’ADN exprimant l’antigène hémagglutinine…
Vaste terrain d’expérimentations, cette nouvelle bataille sanitaire serait perdue d’avance, sauf pour les laboratoires qui en sont déjà les seuls vainqueurs, comme ils l’avaient été devant les hypothétiques menaces bioterroristes lors de la guerre d’Irak ainsi que le déclarait le Washington Post en 2001. Roche a en effet vendu pour 551 millions d’euros de Tamiflu en 2005 auprès de 40 pays, soit 263 % de plus que durant la même période de 2004, le cours du titre ayant gagné 44 % à la bourse de Zürich !
Belle arnaque économique et boursière pour un médicament, de surcroît guère plus efficace qu’un placebo, et nouveau scandale en perspective pour les institutions sanitaires manifestement bien grippées !
Dr Alain ROSE-ROSETTE
Dr Marc VERCOUTERE