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2 décembre 2007 7 02 /12 /décembre /2007 23:10







http://www.legrandsoir.info/article.php3?id_article=5773


Le baratineur Sarkozy est en train de nous faire les poches ... par Jean-Jacques Chavigné.

2 décembre 2007

Samedi 1er décembre 2007.
La journée avec Sarkozy « Quel baratin ! »

Tel était le commentaire le plus fréquent au lendemain du flot de paroles déversé par Nicolas Sarkozy, sourcils froncés, au cours de son intervention télévisée du 29 novembre.

Si l’on en croit le « Robert », « baratin » est bien le mot approprié. Approprié dans son sens actuel (discours abondant, tendant à en faire accroire, à circonvenir) mais aussi, dans son sens plus ancien (portefeuille vide substitué par un complice). Pendant près d’une heure, en effet, en répondant aux questions fort respectueuses de deux journalistes, Sarkozy a joué les illusionnistes dans le but d’éviter à tout prix que les salariés prennent conscience de la sordide réalité : celle du patronat et du gouvernement en train de leur faire les poches.

Nicolas Sarkozy a d’abord utilisé le plus grande partie de son discours fleuve à resserrer ses liens avec les (anciens) électeurs du Front National

Les récents évènements dans les banlieues n’ont « rien à voir avec le social, ça a tout à voir avec la voyoucratie » a-t-il affirmé, profitant même de l’occasion pour stigmatiser les immigrés « mal intégrés ».

Sa secrétaire d’Etat, chargée de la politique de la Ville, Fadela Amara, venait pourtant d’affirmer la place que tenait ce social dans une formule digne de figurer dans une anthologie « Ce n’est pas parce qu’on est pauvre, exclu et discriminé que l’on peut saccager » (Le Figaro du 29/11/2007). Mais, visiblement, pour Sarkozy, être pauvre, exclu et discriminé n’a rien à voir avec le social.

La réalité est que le néo-libéralisme produit à la fois le désordre et le besoin d’ordre et que dans son sillage apparaissent un peu partout en Europe, des Bonaparte au petit pied qui construisent leur fond de commerce électoral sur cette contradiction, insupportable à vivre pour ceux qui la subissent.

Nicolas Sarkozy a, ensuite, essayé de justifier les réformes qu’il avait déjà faites.
Il a tenté de justifier les cadeaux faits aux nantis par la dernière loi de finance.

Il a présenté les crédits d’impôts (2 milliards d’euros) au titre des intérêts d’emprunt pour l’achat d’une habitation principale comme une mesure favorable aux acheteurs. En réalité cette mesure évitera la chute des prix de l’immobilier et ce que les acheteurs ne paieront pas sous forme d’intérêts, ils le paieront au prix fort en achetant ou en faisant construire leur habitation.

Tout honte bue, il n’a pas hésité à affirmer que la suppression des droits de successions (5 milliards d’euros) pour les héritiers en ligne directe favoriserait les petites et les moyennes successions alors qu’avant le vote de la loi de finance, 80 % des successions n’étaient soumises à aucun droit.

Mais, curieusement, il a oublié de citer l’allégement de l’Impôt sur la fortune (ISF) et renforcement du bouclier fiscal dont la fonction essentielle est de protéger les quelques milliers de contribuables soumis à l’ISF (une obsession pour Sarkozy). Au total, un cadeau de 4 milliards d’euros supplémentaires aux « 200 ou 300 familles » qui mettent le salariat de notre pays en coupe réglée.

Sarkozy n’a pas dit un mot sur des sujets particulièrement préoccupants pour le pouvoir d’achat du salariat.

Sarkozy a fait toute sa campagne sur la défense du pouvoir d’achat, du « travailler plus pour gagner plus ». Pourquoi, dans ces conditions, ne s’est-il pas exprimé sur sa volonté d’imposer, en 2008, un nouvel allongement de la durée de cotisation (41 ou 42 ans) pour les retraites ? Il sait pourtant que cet allongement se traduira par une nouvelle baisse du montant des retraites puisque le patronat continue de licencier à tour de bras les salariés de plus de 50 ans et que, de ce fait, la durée moyenne d’une carrière est inférieure à 37 annuités. Pourquoi n’a-t-il pas réaffirmé ses engagements électoraux d’augmenter de 25 % le minimum vieillesse, de revaloriser les petites retraites et les pensions de réversion ? Pourquoi a-t-il choisi de ne rien dire du pouvoir d’achat des millions de chômeurs qui ne trouvent pas de travail et des centaines de milliers de salariés à temps partiel à qui l’on refuse de travailler à temps plein ?

Pourquoi, lui qui assure vouloir tout mettre sur la table, n’a-t-il pas eu un seul mot pour tenter de justifier les franchises médicales qui s’attaquent au pouvoir d’achat des plus fragiles ? Pourquoi est-il resté muet sur le sale tour qu’il venait de jour à 780 000 foyers (850 000 personnes) qui ne payaient pas la redevance TV et qui seront obligées de verser 118 euros en 2008 ? Est-il si loin des réalités quotidienne qu’il n’ait même pas compris ce que signifiait, pour le pouvoir d’achat du salariat, l’augmentation vertigineuse du prix de l’essence ou des tarifs des mutuelles au fur et à mesure du désengagement de l’assurance maladie ? Les seules mesures positives de ses propositions ont été empruntées au projet socialiste : l’indexation des loyers sur l’inflation et la limitation à un mois de loyer du dépôt de garantie.


 


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