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http://merome.net/dotclear/index.php?2007/12/19/393-travailler-plus-pour-moins-voir-ses-gosses
Il est des slogans qui s'inscrivent dans l'air du temps et qui accompagnent des changements sans que l'on sache bien s'ils en sont l'origine ou le reflet.
"Travailler plus pour gagner plus" est sans nul doute une jolie trouvaille de Nicolas Bruni, qui colle bien aux oreilles et ramollit les cerveaux les plus retors.
Hasard ou coïncidence, je trouve que le climat professionnel, et pas que le mien pourtant jadis favorisé, se dégrade au rythme du détricotage du droit du travail. Partout, l'employé épie son voisin et juge son propre labeur par rapport à celui des autres. Le doute s'installe : il ne faudrait pas que tout d'un coup le fainéant ce soit moi.
Alors on trouve toujours plus planqué que soi, quelqu'un qui fait visiblement moins bien son boulot, ou qui en fait moins, ou moins vite. Insidieusement s'installe l'idée que nous avons mangé notre pain blanc, et qu'il faut maintenant se retrousser les manches. La menace écologique et la déplétion pétrolière ajoutent sans doute un peu de stress à tout ça. On risque d'en chier un max d'ici pas tard, on s'y habitue petit à petit en s'auto infligeant des punitions.
SUITE...
Travailler plus... pour moins voir ses gosses
Par Merome, mercredi 19 décembre 2007 à 21:41
Il n'y a pas que la météo qui se rafraichit, l'atmosphère professionnelle aussi.
"Travailler plus pour gagner plus" est sans nul doute une jolie trouvaille de Nicolas Bruni, qui colle bien aux oreilles et ramollit les cerveaux les plus retors.
Hasard ou coïncidence, je trouve que le climat professionnel, et pas que le mien pourtant jadis favorisé, se dégrade au rythme du détricotage du droit du travail. Partout, l'employé épie son voisin et juge son propre labeur par rapport à celui des autres. Le doute s'installe : il ne faudrait pas que tout d'un coup le fainéant ce soit moi.
Alors on trouve toujours plus planqué que soi, quelqu'un qui fait visiblement moins bien son boulot, ou qui en fait moins, ou moins vite. Insidieusement s'installe l'idée que nous avons mangé notre pain blanc, et qu'il faut maintenant se retrousser les manches. La menace écologique et la déplétion pétrolière ajoutent sans doute un peu de stress à tout ça. On risque d'en chier un max d'ici pas tard, on s'y habitue petit à petit en s'auto infligeant des punitions.
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