Le très courageux citoyen donneur d’alerte, Denis Robert,
est en train de
publier intégralement les listings de Clearstream, garantis non trafiqués.
Allez voir son blog, Denis Robert se bagarre pour nous contre des monstres et il a bien besoin de nous :
les lilliputiens peuvent venir à bout du géant à condition d’être tous bien ensemble.
« Les banques fonctionnent en dehors de tout cadre légal. Bien sûr, on va nous expliquer qu'elles sont hyper contrôlées. Par qui ? Par quelle organisme indépendant ? Par quelle représentation civile ? Arthur Andersen ?
Dans cette mesure, il est intolérable que le secteur bancaire (celui des listes dont on attend toujours une explication de la part de Clearstream et de ses clients) puisse utiliser les instruments civils pour se défendre.
C'est un peu comme si Hitler déposait plainte pour harcèlement.
Ces banques et ces entreprises n'ont, depuis la confirmation du livre de Denis, plus de légitimité. Elles ne font plus partie du système. Elles le contrôlent, le saccagent, le corrompent, l'achètent. Elles ne produisent pas de richesses, pas plus qu'elles ne respectent le libéralisme ou les petits actionnaires.
Elles profitent des peuples et de ses efforts, elles vont chercher des clients jusque dans les écoles ou proposent des prêts à de jeunes étudiants sans ressources. (...) Elles ne respectent pas les lois du marché, intègrent l'argent blanchi des mafias et des opérations frauduleuses pour faire entrer des liquidités dans le marché.
Condamner Denis, c'est condamner Abraham Lincoln une seconde fois, lui qui déclarait «J'ai deux grands ennemis: l'armée du Sud en face et les banquiers en arrière. Et des deux, ce sont les banquiers qui sont mes pires ennemis.»
Ou encore Charles A.Lindbergh, l'aviateur, qui expliquait «Toutes les perplexités, désordres et misères ne proviennent pas tant de défauts de la Constitution, du manque d'honneur ou de vertu, que d'une ignorance complète de la nature de la monnaie, du crédit et de la circulation.» .