Les ravages de la guerre
impérialiste en Irak
21 mars 2010
par Mohamed Belaali
« Le plus grand pourvoyeur de violence du monde est mon propre pays »
Martin Luther King *
Le 20 mars 2003, il y a donc exactement sept ans, les troupes américaines envahissaient l’Irak. Silence des médias sur ce triste anniversaire. La guerre,
motivée en dernière analyse par le profit, est l’une des caractéristiques majeures du capitalisme. Le crime commis par la bourgeoisie américaine et ses alliés contre le peuple irakien fait partie
intégrante de cette terrible logique.
Combien d’enfants, de femmes et d’hommes innocents sont morts en Irak depuis l’invasion de ce pays par l’armée américaine et ses alliés ? Personne ne le sait avec précision. Mais ce qui est
sûr, c’est que leur nombre se chiffre par centaines de milliers. Combien de blessés, d’estropiés, de veuves, d’orphelins, de réfugiés etc. ? On passe rapidement, cette fois, des centaines de
milliers, à des millions. Bombes au napalm, au phosphore blanc, à fragmentation, chars, navires, avions, bombardiers, véhicules aériens sans équipage, missiles, bref des armes légales et
illégales de toute sorte, coordonnées par une structure de commandement planétaire, ont été utilisées pour cette tuerie collective. Et quel est le crime de chacune de ces victimes ? Selon
Bush, Blair, Aznar, Sarkozy, Obama etc. ce pays représente un véritable danger pour le monde. Car l’Irak possède, entre autres, les armes de destruction massive et demeure le foyer mondial du
terrorisme. Il faut donc sécuriser ce pays et apporter à sa population démocratie, liberté et prospérité.