Tartuffe aux Jeux Olympiques

Je ne sais pas si vous avez vu la cérémonie grand-guignolesque "d'allumage de la flamme olympique", qu'on aurait pu croire issue d'un mauvais peplum... Dans les ruines d'Olympie, une actrice grecque déguisée en prêtresse antique manipule une torche, préambule à des discours convenus et ridicules de la part des sommités présentes. Sauf que le protocole bien huilé a été, comme il faudra en prendre l'habitude, perturbé par des manifestants pro-tibétains. En l'occurrence de RSF, que l'on a connu moins prompt à dénoncer les exactions américaines en général...

Noux nous préparons des jours pénibles. Avec des discussions à n'en plus finir sur l'opportunité de boycotter ce spectacle indécent organisé par les tortionnaires des tibétains.

Rappelons d'abord qu'indépendamment du pays organisateur, les jeux olympiques sont devenus, particulièrement depuis 1984, un spectacle indécent. 1984, c'est l'entrée en scène de Juan Antonio Samaranch. Auparavant ministre des sports de Franco, sacrée référence, il décida de vendre les jeux olympiques aux firmes multinationales, afin de résoudre le déficit chronique que leur organisation entraînait. Depuis lors c'est officiel, les sportifs font le même métier que Patrick Le Lay : aider Coca Cola à vendre ses produits en lui fournissant du temps de cerveau disponible.

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Car enfin, il n'est que de constater que notre démocratie n'existe plus, totalement dévoyé par ceux-là mêmes qui s'en sont emparé et ne s'en servent que comme commode paravent. Ceux-là, avec l'aide appuyée des médias soumis aux puissances d'argent, nous imposent les candidats, et par conséquent les dirigeants qui leur sont acceptables, ne tolèrent que les opposants inoffensifs. L'actuel va-et-vient éhonté des ambitieux entre les différents partis politiques illustre crûment cette déviance. Toute tentative d'incursion subversive par les voies du système sera impitoyablement tenue à l'écart et marginalisée.

vendredi 22 février 2008

La presse étrangère, reprise par Courrier International, se lâche sur Sarkozy avec une férocité jubilatoire ! Extraits choisis pour illustrer à quel point notre Président est désormais la honte de la France.

Sarkozy, la politique de l'érection permanente

"Sur l'échiquier politique mondial, il ne semble pas y avoir de chef d'Etat plus satisfait de l'être, d'homme qui tire un meilleur parti de l'exposition médiatique qu'implique sa charge, de mâle plus exultant sur le trône de ses conquêtes. Nicolas Sarkozy s'amuse beaucoup et veut montrer à quel point le pouvoir le remplit d'énergie pour mieux désirer et être désiré, pour faire de son mandat une fête permanente, une ivresse de lui-même, une érection. En somme, après avoir appris que Sarkozy apprécie comme personne le bonheur et le plaisir que procure le pouvoir, nous venons de découvrir qu'il n'a aucun sens du ridicule.

LE MOMENT DE VÉRITÉ

par Le Yéti   , jeudi 17 janvier 2008

Je veux, mon neveu, que c'est possible ! Voilà des mois qu'on l'annonçait ici. Suffit juste d'un peu bon sens pour comprendre. Mais le bon sens, quand on a les yeux hypnotisés par les chiffres qui défilent... Résumons : le système libéral est entièrement basé sur le moteur de la croissance financière. Plus on en a, plus il en faut. Sans croissance, plus de système. Justement, on en est là.

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