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L'eau est à tous

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http://turandot.over-blog.net/tag/LIENS%20AMIS%20DANS%20LE%20DESORDRE/

18 novembre 2007 7 18 /11 /novembre /2007 22:29
http://www.liberation.fr/rebonds/291731.FR.php
REBONDS     LIBERATION



Pour les grèves solidaires

Par plus de 200 signataires dontEtienne Balibar, professeur émérite à l’université Paris-X ; Françoise Balibar, professeur émérite à Paris-VII ; Daniel Bensaïd, professeur de philosophie à Paris-VIII ; Luc Boltanski, directeur d’études à l’EHESS ; Dominique Cabrera,cinéaste ; Alex Callinicos, professeur d’études européennes, King’s College, Londres ;Michel Onfray, philosophe, université populaire de Caen ; Roland Pfefferkorn, professeur de sociologie, université Marc-Bloch-Strasbourg-II ;lavoj Zizek, chercheur à l’International Center for Humanities, université de Londres. Voir l’ensemble des signatures sur Libération.fr
QUOTIDIEN : vendredi 16 novembre 2007

Les grèves de 1995, les mobilisations sociales de 2003, le non de 2005 au traité constitutionnel européen ont contribué à freiner en France la contre-réforme libérale qui l’a emporté partout en Europe. Aujourd’hui, Nicolas Sarkozy et son gouvernement veulent faire de la grève des cheminots et du mouvement dans les universités un test. S’ils parviennent à les briser, ils espèrent avoir les mains libres pour faire passer au pas de charge le train de réformes annoncé sur le droit du travail, sur le système de santé, sur la protection sociale. Ils engagent pour cela une bataille d’opinion visant à diviser et à opposer ceux qui se lèvent tôt à ceux qui sont supposés se prélasser sur le mol oreiller de l’assistanat, le secteur privé au secteur public, les méritants aux récalcitrants, les étudiants studieux aux insoumis.

C’est pourquoi l’offensive gouvernementale commence par la remise en cause des régimes dits spéciaux, présentés comme un privilège contraire à l’égalité, mais elle se poursuivra par l’augmentation pour toutes et tous de l’âge de la retraite, par la privatisation des services de santé et des assurances contre la maladie et la vieillesse, au détriment de la protection sociale par répartition.

Les cheminots ne luttent pas seulement pour défendre un droit à la retraite obtenu à la Libération en raison de la pénibilité de leur travail. Ils luttent aussi, comme les employés du métro, les postiers, les électriciens, les personnels de santé, les enseignants, pour défendre ce qui reste de service public contre la concurrence débridée de tous contre tous. La double défense de la solidarité sociale et des conditions de l’autonomie de chaque individu passe au contraire par un partage du temps de travail sans perte de salaire, par le maintien du droit d’accès à la retraite égal dans le privé et le public, tenant compte de la pénibilité du travail, par un retour aux 37,5 annuités pour tous.

En soutenant les mobilisations des salariés, la communauté universitaire ne fait pas seulement acte de solidarité. La loi mal nommée d’autonomie des universités ne les soustrait aux tutelles étatiques que pour mieux faire croître parallèlement l’arbitraire bureaucratique et féodal de présidents d’université imitant le management des entreprises privées, et la dépendance à l’égard des marchés. Elle amorce une logique de démantèlement de l’enseignement supérieur public, d’augmentation des droits d’inscription des étudiants, de fragmentation du corps enseignant, de subordination aux lois de la concurrence et aux caprices du marché du travail. Elle affaiblit le droit à l’étude et l’espace public d’éducation. Tels sont les enjeux de la bataille sociale engagée.

C’est pourquoi non seulement nous nous déclarons solidaires de la grève des cheminots et des universités en lutte, et manifesterons à leur côté, mais nous participerons à une mobilisation d’ensemble et à une convergence de ces luttes pour la journée de grèves du 20 novembre dans la fonction publique et au-delà.



http://www.liberation.fr/rebonds/291731.FR.php
© Libération

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17 novembre 2007 6 17 /11 /novembre /2007 22:24

Un vrai journaliste, Mr LANGLOIS



http://www.politis.fr/L-enfant,2328.html


L’enfant


jeudi 15 novembre 2007
 

La France est ce royaume dont le prince est un enfant.

Un sale gosse. Un capricieux, gâté pourri. Et vicieux, avec ça. Manipulateur, menteur, dissimulateur, hâbleur, une vraie tête à claques (au cas où ça vous aurait échappé, c’est bien le portrait qui ressort, en creux, du petit livre à sa gloire pondu par Yasmina Reza : juste quelques lignes par-ci par-là, noyées dans un grand bol de sirop, mais bien présentes quand même, et ça n’a pas dû lui plaire, au président bling-bling...), qui ne supporte pas qu’on lui tienne tête et trépigne à la moindre contrariété. Faut pas croire : il y a sûrement des compensations ­ ne serait-ce que ces petits séjours surprises (et secrets) au Maroc, en charmante compagnie, entre deux voyages officiels ­, mais ça ne doit pas être marrant tous les jours d’être admis dans le cercle des intimes, demandez à Martinon, le pauvret ! Au moindre écart, la baffe, imbécile !

Dur, dur, la vie de courtisan.
L’enfant que la France s’est donné comme président a toujours rêvé d’être une star.

C’était ça, sa vraie vocation : comédien célèbre, comme son pote Clavier, tour à tour Astérix et Napoléon, ah, le pied ! Ou mieux encore, rocker, comme Johnny, retiens la nuit, ah que c’est bon ! À la rigueur, Jacques Martin, sous vos applaudissements... Mais, bon, pas vraiment de talent, ni pour la chansonnette ni pour la comédie. Restait nain de jardin ou politicien : il a choisi la politique, où il a taillé sa route avec, faut reconnaître, une habileté diabolique, un culot d’acier et un art consommé du léchage (quand c’est utile) et de la trahison (quand c’est nécessaire) ­ ces deux ressorts de la réussite.

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17 novembre 2007 6 17 /11 /novembre /2007 20:31
http://www.e-torpedo.net/article.php3?id_article=2355&titre=CERF-ou-SERFS-DU-GRAND-CAPITAL-par&date=2007-11

"CERF" ou "SERFS" DU GRAND CAPITAL ?
par La Louve

(ou : PATRONS DE PME ET DE TPME, ARRETEZ DE REFLECHIR AVEC VOS PIEDS)


J’apprends aujourd’hui par notre ami Francis de Montmartre ;-) que le "Cerf", sorte de syndicat de PME et de TPME qui prétend défendre les intérêts des patrons de PME et de TPME en France organise une grande manifestation contre la grève et la "confiscation des transports publics" (sic) ce Dimanche à 15 heures ( après la messe et le rosbif dominical donc, ou le poulet c’est selon les traditions familiales des uns et des autres...)

Il est de bon ton dans ce "syndicat" de présenter les fonctionnaires comme des nantis, bons à rien, profiteurs de richesses (par opposition à eux qui sont donc des "créateurs de richesses"), de pester contre tout ce qui ressemble à une mesure de solidarité publique et inter-générationnelle, et surtout de soutenir mordicus Sarkozy, y compris quand sa politique va à l’encontre même des intérêts des membres dudit "syndicat".

Sur sa page d’accueil, le « Cerf » ( traduire Créateur d’Emplois et de Richesses en France) se vante ainsi d’être à l’origine du programme de Sarkozy pour les PME, notamment d’une des traduction du « travailler plus gagner plus », l’exonération de charges et la déduction fiscale au-delà de la 35ème heure travaillée. C’est vous dire le niveau.




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17 novembre 2007 6 17 /11 /novembre /2007 14:29




http://www.altermonde-sans-frontiere.com/spip.php?article4444


Danielle Mitterrand : "Ils n’ont pas la tripe socialiste au PS"
samedi 17 novembre 2007
par Samuel Potier
La veuve de l’ex-président de la République, qui publie ses mémoires, juge que les dirigeants du Parti ont "un regard beaucoup trop attendri pour l’argent".

 Timorés et pas assez révolutionnaires. Son jugement sur les dirigeants socialistes claque comme un coup de fouet. A 83 ans, Danièle Mitterrand entend garder sa liberté de parole, liberté dont elle use pleinement dans "Le livre de ma mémoire" (Jean-Claude Gawsewitch, éditions) qu’elle vient de publier.

Dans un entretien jeudi dans "Le Parisien/Aujourd’hui en France", elle enfonce le clou. La veuve de François Mitterrand pose clairement la question : "Pourquoi le PS est-il devenu ce qu’il est aujourd’hui ? Parce qu’il avait à sa tête des gens qui n’ont pas l’esprit socialiste".
"Sortir du système, pas l’amender"



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17 novembre 2007 6 17 /11 /novembre /2007 13:47



http://www.altermonde-sans-frontiere.com/spip.php?article4459

Des "acquis sociaux" aux... "privilèges"

Matière à réflexion
samedi 17 novembre 2007



par Patrick Mignard

Depuis des mois nous assistons à des manœuvres sournoises accompagnées d’un florilège de qualificatifs ayant pour objectif avoué de remettre en question ce que nos prédécesseurs ont réussi à conquérir, souvent de haute lutte : retraites, protection sociale, temps de travail, service public,…

L'usager qui se sent pris en otage lors d'une grève dans un service public ne comprend pas qu'en fait ,c'est le risque de marchandisation de celui-ci qui va en faire,en tant que client l'otage définitif des intérêts du capital

La question de fond du sens de ces conquêtes étant beaucoup trop sulfureuse pour le système en place, toute une batterie de discours, et de pratiques, testés timidement par la Gauche au pouvoir, et repris sans hésitation par la Droite conservatrice, fleurissent dans les médias pour stigmatiser celles et ceux qui veulent conserver ces acquis.

HARO SUR LES « PRIVILEGIÉS » !

Les nazis avaient les Juifs, l’extrême droite, les arabes et les noirs, les libéraux ont les « privilégiés »… oubliant au passage (mais peut-on penser à tout ?) que ce sont les propriétaires du capital qui sont les nantis et les vrais privilégiés… sans parler de la classe politique complice de cette mise à mort.

Le terme de « privilégié » a, il faut le reconnaître, une consonance bien particulière dans notre inconscient collectif. Il renvoie à la Révolution Française et à sa fameuse « nuit du 4 août » qui a une place hautement symbolique dans toute mémoire d’écolier-citoyen…

Pour les « privilégiés » c’est/c’était la guillotine… « Pas de quartier pour les privilégiés », « Les privilégiés/aristocrates à la lanterne ! » …

Le Gouvernement actuel privilégiant (décidément !) le superficiel, le médiatique, le sommaire, le faux semblant… a trouvé dans ce terme le parfait repoussoir pour « honnête citoyen »… Il ne reste plus qu’à marteler ce slogan, et les médias s’y emploient, pour faire de cette catégorie de salariés des monstres d’égoïsme et d’ennemi de la cohésion sociale, bref des « ennemis des valeurs de la République » ( ?)
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15 novembre 2007 4 15 /11 /novembre /2007 16:22
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15 novembre 2007 4 15 /11 /novembre /2007 01:20
http://www.superno.com/blog/?p=201

Conte à dormir debout

Il était une fois, un président de petite taille, teigneux et m’as-tu-vu, qui avait réussi à se faire élire à la tête d’un pays d’Europe occidentale.

Ami des riches et des puissants qui lui avaient donné un gros coup de pouce dans leurs médias, il avait aussi été aidé par une opposition caricaturalement nulle, et des arguments à 2 balles efficaces pour convaincre un pays aigri et revanchard de vieux barbons néo-pétainistes. Ah ah, on allait voir ce qu’on allait voir ! Dehors les métèques ! Au boulot, les feignasses !

Bon, les choses ne s’étaient évidemment pas tout à fait passées comme promis. Le comportement du petit président avait été scandaleux. S’affichant dans les restos de luxe, sur les yachts de ses potes, organisant des virées dispendieuses avec son avion aux frais de l’Etat, il avait poussé le mépris et le cynisme jusqu’à multiplier son salaire par trois ! (C’est une fable, hein, en vrai on ne risque pas de voir des saloperies pareilles !).




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15 novembre 2007 4 15 /11 /novembre /2007 00:56
http://blog.monolecte.fr/post/2007/11/14/Zapping-fetide
Zapping fétide

Par Agnès Maillard le mercredi 14 novembre 2007, 09:24

C'était un peu la veillée d'arme à la télévision hier soir : tout le monde ne parlait plus que des grèves, à croire que la Terre avait cessé de tourner.

Et encore, quand je dis des grèves, je devrais dire : des enculés de Ben Laden en short qui sentent l'apéro anisé et qui ne pensent qu'à leur petit cul bien planqué d'égoïstes preneurs d'otages.
Parce qu'en fait, plus je zappais, et plus je voyais la même chose : les fameux usagers en colère qui se préparent à la noble lutte pour l'intérêt général (et pas pour leur petit cul à eux, oh, non!) contre les terroristes du rail et du pneu! Tu peux avoir plus de mille chaînes sur ta télé, sur les grèves, il n'y a qu'un seul son de cloche, à croire que les rédactions françaises regorgent de transfuges de la Pravda de la grande époque. Ein Volk, ein Reich, ein Führer... und ein verdammtes Einheitsfernsehn!

Là, on sent bien que le petit peuple du métro est chaud bouillant contre la terrible injustice qui lui est faite. Et couche après couche, la Pravda cathodique en rajoute. C'est la complainte des moi, je, de ceux qui croient encore qu'en travaillant beaucoup plus, ils arriveront à se payer des pâtes et de l'essence, voire même un loyer à seulement deux heures de leur boulot. Et quand ce n'est pas l'usager exaspéré, c'est le patron pris à la gorge. Je ne sais plus sur quelle chaîne du sévice public, le patron d'une start up explique que ses bons employés se sont organisés pour faire le boulot des tire-au-flanc.
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14 novembre 2007 3 14 /11 /novembre /2007 23:41



Entre ces usagers en colère(les journaleux oublient le  pourquoi  de tout çà),les  "sondages" qui désapprouvent (systématiquement)les grèves, les policiers  qui obéissent un peu trop bien, contre des personnes(des adolescents, les manifestants en général) qui ne leur ont rien fait , je ne comprends pas ces attitudes




http://www.yetiblog.org/index.php?2007/11/14/216-l-usager-en-colere


L' "USAGER EN COLÈRE"

par Le Yéti, mercredi 14 novembre 2007

Quand les défenseurs d'un ordre établi sont aux abois devant l'annonce d'un grand mouvement de protestation sociale, ils nous ressortent immanquablement leur ultime pétard mouillé : l' "usager en colère".

Je rigole !

Depuis quelques jours, depuis l'annonce de ces grèves reconductibles massives, c'est incroyable ce qu'on peut nous inonder de la longue plainte amère de l' "usager en colère". Le voici otage des troubles syndicaux, meurtri par une conjoncture hostile, menacé par une destruction méchante de quelques jours de RTT, affolé par la mise en péril de ses primes d'assiduité au boulot.

Quoi ? Comment ? On me souffle que l' "usager en colère" ne roule pas sur l'or, qu'il a du mal à joindre les deux bouts, qu'il est pressuré comme un citron par la grande broyeuse capitaliste ? Ce ne sont pas des arguments, ça, ce sont des pièces à charge ! Un type dans la mouise qui s'en prend à ceux de sa caste qui se défendent bec et ongle alors qu'il ne pipe mot, ou même opine devant les exactions de ceux qui l'exploitent, a ce qu'il mérite.


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13 novembre 2007 2 13 /11 /novembre /2007 21:43




http://www.acrimed.org/article2757.html#cooliris



La prise des Échos vue de l’étranger

Contemplons « nos voisins » : la durée de cotisation, l’âge de la retraite, la libéralisation des services publics, la durée du travail, la législation du travail (rigide chez nous et flexibles chez « nos voisins »), etc. La France est à la traîne ! Prenons exemple sur le reste de l’Europe ! Lorsqu’il s’agit de casser l’Etat social, les médias français tournent leurs regards enchantés vers ce « reste de l’Europe »et lisent avidement les commentaires des journalistes étrangers. Mais dès qu’il s’agit du financement de la presse, les médias français se tournent vers leur nombril. Les donneurs de leçons négligent de vanter, ou simplement d’évoquer, les qualités de la presse étrangère. Les éditorialistes qui pérorent partout contre les « privilèges » des fonctionnaires, les « acquis » des cheminots et les « prises d’otages » en rafale des grévistes, restent étonnement muets. Et pourtant…
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