Le travail est l'opium du peuple et je ne veux pas mourir
drogué ! Boris VIAN
Le
travail est probablement ce qu'il y a sur cette terre de plus bas et de plus ignoble. Il n'est pas possible de regarder un travailleur sans maudire ce qui a fait que cet homme travaille, alors
qu'il pourrait nager, dormir dans l'herbe ou simplement lire ou faire l'amour avec sa femme. Boris VIAN
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THE SUN SHINES,THE SKY IS BLUE
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Quelques commentaires de temps en temps .
Ce qui est assez gonflant, c’est qu’on nous rebat les oreilles avec l’écologie alors qu’en décembre nous allons subir le plus gros
recul en matière d’acquis sociaux, d’intérêt général, de protection sociale que l’histoire française ait connu, si la France est encore une entité souveraine, et ça j’en doute. Décembre 2009 est
le mois de la transposition de la Directive Bolkestein. Au nom de la concurrence libre et non faussée, tous les services publics vont être ou finir d’être libéralisés.
L'ami Babelouest du site Dazibaoueb nous fait parvenir une contribution. Il s'interroge sur
le partage du pouvoir…
Tout va mal pour le « petit peuple », Il ne faut pas prendre ce terme sous un aspect péjoratif, aujourd'hui il recouvre plus de la moitié de la
population.
Y entrent bien entendu les exclus, ceux qui n'ont plus de travail, et n'en auront plus, comme ces quinquagénaires alertes, compétents, qui coûteraient
soit-disant trop cher à des employeurs. Mais aussi n'en sortent pas de très nombreux jeunes, dont le seul défaut est justement de ne pas encore avoir eu d'emploi, et qui n'ont pas encore de
compétences pratiques. Déjà, le paradoxe se dessine. Autre population précaire, y pointent les personnes qui n'ont eu droit qu'à un travail à temps partiel, souvent au SMIC. Leur profil ?
Souvent, ce sont des femmes qui payent face à des employeurs peu compréhensifs leur supposé manque d'assiduité pour grossesses, maladies d'enfants ou autres raisons plus ou moins
sexistes.
2 octobre 2009 Le Monde Diplomatique
(octobre 2009)
Bernard Gensane
On commence par un cri d’alarme, mais aussi une forte analyse de la presse écrite par Serge Halimi. La concentration capitaliste
frappe une profession qui ne réagit guère et ne se remet pas suffisamment en cause : « En 1934, le dirigeant radical français Edouard Daladier fustigeait les « deux cents
familles » qui « placent au pouvoir leurs délégués » et qui « interviennent sur l’opinion publique, car elles contrôlent la presse ». Trois quarts de siècle plus tard,
moins d’une vingtaine de dynasties exercent une influence comparable, mais à l’échelle de la planète. Le pouvoir de ces nouvelles féodalités héréditaires — Murdoch, Bolloré, Bertelsmann,
Lagardère, Slim, Bouygues, Berlusconi, Cisneros, Arnault… — excède souvent celui des gouvernements. Si Le Monde diplomatique avait dépendu de l’une d’entre elles, eût-il mis en cause le contrôle
de l’édition par Lagardère ? Le destin qu’Arnault inflige à ses ouvrières ? Les plantations de Bolloré en Afrique ? ».
La crise qui nous frappe aujourd’hui ne serait rien si elle n’était que structurelle, un simple bug mécanique dans une organisation financière et économique
essoufflée. Mais non, on a vu déjà qu’elle avait des prolongations civilisationnelles. On peut aujourd’hui
constater qu’elle porte en elle l’étouffante marque du sacré. La Marque du sacré, c’est le titre d’un livre lumineux du philosophe Jean-Pierre Dupuy (éditions Carnetsnord, 2008,
20 €), qui inspire très librement la petite analyse à suivre sur la situation apocalyptique qui est aujourd’hui la nôtre.
Jean-Pierre Dupuy traite de la façon dont l’être humain a abusivement ramené sa science, pour se poser en rival de ses vieux dieux défaillants.
Dans mon billet
précédent, je relevais les dernières boulettes en date du nain qui nous gouverne depuis plus de deux ans, et qui semblerait perdre la main. Un autre indice quelques heures plus tard, avec la
révélation par “Le
Monde” de la nouvelle farce de l’avion de guerre Rafale, le truc hors de prix qui lâche des bombes sur les enfants et les transforme en bouillie calcinée… Mais attention, qui crée des
emplois ! Enfin, au Brésil…
Ca pue l’injustice, et la tempête est programmée,
Tout va de plus en plus vite, oui la guerre est proclamée,
Une guerre glaciale de moins en moins discrète,
Qui s’attaque aux plus pauvres, et à ceux qui refusent d’intégrer la disquette,
On divise la populace, instaure l’Etat policier,
Sors des rangs tu mangeras la matraque de l’officier !
Nouvel Ordre OFFICIEUX, terrorisme OFFICIEL !
"Des gains multiples" pour instaurer la surveillance et la peur,
Eteins ta télé, et leurs émissions d’arriérés,
Eteins ta télé, avant d’finir complètement aliéné !
Propagande de peur pour une soumission official,
Métro boulot dodo, biométrie et fichage !
Hé ! Les rebelles croupissent en taule,
Campagne de disparition marketing pour qu’on accepte les puces dans l’corps !
Faut qu’on s’réveille car demain sera pire encore,
Les murs s’resserrent y’a de moins en moins d’espace Hé oh !!!!
Refrain:
Réveillez vous, ils nous ont déclaré la guerre,
Réveillez vous, peuple du monde et enfant de la terre,
Réveillez vous avant le point de non-retour,
On aura besoin de tout le monde tout le monde tout le monde !!
Réveillez vous, car demain sera pire encore,
Réveillez-vous avant qu’ils nous mettent des puces dans l’corps !
Réveillez vous c’est toutes nos vies qui sont en jeu,
Réveillez vous, RE-VEIL-LEZ VOUS !
Ca pue l’injustice, et la tempête est pour bientôt,
Peuple aliéné, politiques qui nous mènent en bateau,
Terrorisme d’état bien concis,
Peuple exploité voué à consommer c’qu’ils construisent,
Prisons à ciel ouvert dans le crime et la norme,
Quand les frontières deviennent les barricades de la mort !Article sans titre
Méfie toi des miradors, des gardiens du désastre,
Méfie toi, car les arrestations deviennent des rafles,
Ils condamnent l’exclu, en propageant l’exclusion,
Exploitent les plus pauvres avant la case Expulsion !
Font la chasse à l’enfant, des CRS dans les écoles,
Wesh les voiles les dérangent mais pas les flics dans les écoles !
Si on était ensemble ils pourraient plus semer le chaos,
Nous on croit pas en leur justice nous on croit en celle de Là-haut !
Mon frère, ne perds pas la foi toi qui n’y croit plus,
On a besoin de toi, ma sœur on a besoin d’toi Hé oh !!!!
Refrain:
Réveillez vous, ils nous ont déclaré la guerre,
Réveillez vous, peuple du monde et enfant de la terre,
Réveillez vous avant le point de non-retour,
On aura besoin de tout le monde tout le monde tout le monde !!
Réveillez vous, car demain sera pire encore,
Réveillez-vous avant qu’ils nous mettent des puces dans l’corps !
Réveillez vous c’est toutes nos vies qui sont en jeu,
Réveillez vous, RE-VEIL-LEZ VOUS !
Ca pue l’injustice et la tempête a commencé,
Avant même le combat, trop de frères ont renoncé !
Dis moi qu’est ce qu’on attend pour construire sans eux,
Que le soleil disparaisse ou que leurs armées soient des clones ?!
Energie nucléaire, saccageant la création,
Processus établi de déshumanisation,
Esprit rempli de subliminal bombardement,
Les plus gros médias appartiennent aux usines d’armement !
Alors comprend dans quel monde nous vivons !
Le savoir est une arme à l’heure où ils brevettent le vivant !
La science et la recherche au service de la peur,
Car un virus c’est mieux qu’une guerre pour exterminer un peuple !
N’ayons pas peur, ayons confiance en nous même,
Même la vie est avec nous Oui la vie est avec nous !
Mon frère, ma sœur on est ensemble,
Si Oui on meurt ensemble, allez on a plus l’temps Hé oh !!!!
Refrain:
Réveillez vous, ils nous ont déclaré la guerre,
Réveillez vous, peuple du monde et enfant de la terre,
Réveillez vous avant le point de non-retour,
On aura besoin de tout le monde tout le monde tout le monde !!
Réveillez vous, car demain sera pire encore,
Réveillez-vous avant qu’ils nous mettent des puces dans l’corps !
Réveillez vous c’est toutes nos vies qui sont en jeu,
Réveillez vous, RE-VEIL-LEZ VOUS !
N’ayons pas peur car nous sommes le monde, le système n’est rien sans nous,
à nous de reprendre l’espace public, de récupérer nos rues, de reprendre en main nos quartiers,
On nique pas le système en voulant le détruire, on nique le système en construisant sans lui,
Alors construisons, reprenons nos vies en mains, car les leurs sont pleins de sang…
Echangeons, on a tous quelque chose à apporter à l’autre,
Et donnons plus nos compétences qu’à Babylone,
Donnez les à la résistance qui t’enroute, On fait tous partie de la solution,
N’oublions pas qu’on est le monde, même s’ils ont le chiffre on est plus fort on a le nombre !
Un peuple uni ne sera jamais vaincu.
Dans une inconscience quasi générale, gavés par les discours démagogiques de pantins que le peuple, dans son acceptation du jeu
électoral pervers, a mis au pouvoir, ou par celles et ceux qui aspirent à y accéder, nous assistons, les yeux fermés, au saccage d’un siècle de résultat de luttes sociales et d’acquis
sociaux.
À l’image de la banquise soumise au dérèglement climatique, le socle, idéologique et pratique, des acquis sociaux fond d’années en
années entraînant la destruction du lien social et l’accroissement des tensions sociales au débouché plus qu’aléatoire.
LA LIQUIDATION DE L’HÉRITAGE
Elle n’est pas le fait d’un « coup d’État » brutal, emprisonnant une partie de la population, une opposition
déterminée, et jetant du jour au lendemain les plus défavorisés dans la pauvreté.
Non, elle s’est faite, et se fait, le plus « démocratiquement » du monde. Avec un subtil et anesthésiant
concours du système électoral – assurant une légitimité - qui permet à une petite fraction de prendre, légalement, le pouvoir par un discours de pure démagogie – du style « avec moi tout
est possible ». La naïveté, la bêtise, l’inconséquence et la couardise de la soit disante opposition / des oppositions, faisant le reste….
Toutes les avancées sociales du lendemain de la Libération sont en voie de liquidation : protection sociale, retraites,
garanties de stabilité d’emploi, services publics, santé,….