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1 novembre 2007 4 01 /11 /novembre /2007 15:04
http://www.liberation.fr/actualite/economie_terre/288639.FR.php

Chronique
Un patron italien augmente ses employés après s’être glissé dans la peau d’un ouvrier
le travail dans tous ses etats. Chaque jeudi, une histoire de conflit, de mutation ou de promotion sociale
De notre correspondant à Rome ÉRIC JOSZEF
QUOTIDIEN : jeudi 1 novembre 2007

Il a tenu vingt jours. Puis il est resté sans le sou. Enzo Rossi a alors décidé d’augmenter d’un coup tous ses employés de 200 euros mensuels. Basé à Campofilone, dans la région des Marches, ce petit industriel italien de la pâte est désormais regardé avec intérêt par certains de ses collègues, avec beaucoup de méfiance par d’autres. En août, l’entrepreneur à la tête d’une société d’une vingtaine de personnes, a en effet eu l’idée saugrenue de se mettre dans la peau de ses salariés. Plus exactement, de vivre dans les mêmes conditions financières qu’eux.

«Sans réserve». «C’est simple, je me suis octroyé 1 000 euros de salaire et 1 000 euros à ma femme qui travaille avec moi, explique Enzo Rossi. 2 000 euros pour une famille de quatre personnes, beaucoup de gens vivent avec moins que cela.» Reste que l’expérience a tourné court. «Nous avons fait les comptes ; ce que nous devions mettre de côté pour rembourser l’emprunt, l’assurance voiture, les factures. Avec le reste nous devions affronter les dépenses quotidiennes», détaille-t-il. «Nous avons fait attention à tout, mais au bout de vingt jours, plus rien.» Le dernier matin, Enzo Rossi entre dans le bar du village avec son ultime billet de vingt euros en poche : «J’ai eu l’impression d’être sous l’eau, à vingt mètres de profondeur, sans réserve dans la bombonne d’oxygène.»

Il remonte finalement à la surface en puisant de l’argent sur son compte, mais surtout en augmentant ses salariés. «Selon les statistiques, le coût de la vie s’est alourdi de 150 euros par mois. Pour des gens comme moi, ce n’est rien. Pour les ouvriers, cela représente près de 2 000 euros par an», admet Enzo Rossi qui ne se dit «pas de gauche, et encore moins marxiste».

Il explique simplement avoir voulu faire cette expérience pour appréhender la situation réelle de ses collaborateurs et montrer à ses filles «qui n’ont jamais connu de privations» comment vivent la plupart de leurs amies. «Il faut concilier éthique et profit», lance-t-il en évoquant son père et son grand-père qui inspiraient le respect de leurs employés. «Les ouvriers doivent être sereins pour être efficaces. S’ils ne savent pas comment boucler leurs fins de mois, ils ne seront pas psychologiquement tranquilles, ce qui n’est pas bon pour la productivité.» Foin des manuels d’économie et des théories sur la redistribution de la valeur ajoutée, il dit simplement : «Les profits que je tire de la transformation de la farine et des œufs doivent bénéficier aussi aux paysans qui me fournissent la matière première ainsi qu’aux travailleurs de l’usine.»

SUITE...



http://www.liberation.fr/actualite/economie_terre/288639.FR.php
© Libération

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28 octobre 2007 7 28 /10 /octobre /2007 16:40

http://mccabinet.wordpress.com/2007/10/26/retraites-etcetera/


26 10 2007

La droite, en matière de régimes de retraite, devient bien soucieuse “d’égalité”, et devient même la défenderesse la plus acharnée d’un égalitarisme qu’elle pourfend par ailleurs. L’égalitarisme, selon les schémas traditionnels de la droite, c’est cette doctrine communisante qui nivelle tout par le bas et est responsable d’à peu près tous les maux de la société franchouillarde. Souvenons-nous : les 35 heures étaient certes un acquis social, mais pourquoi, nous disait Sarkozy, appliquer à tout le monde uniformément la même durée du temps de travail, pourquoi imposer à tous le même régime ? Le cas par cas, l’adaptation, la liberté de choix, n’est-ce pas meilleur ?

Pour les retraites, par contre, hors de question de convoquer à nouveau ce nécessaire cas par cas, ni les vertus de l’adaptabilité et de la négociation fine. Ce sera le même modèle pour tout le monde, à la soviétique.

Sauf que, en réalité, les régimes de retraites publics et privés sont fort peu comparables. Autrement dit, mettre sur la balance d’un côté les quarante annuités du privé et de l’autre les 37,5 du public, c’est additionner des carottes avec des poireaux, des chats avec des chiens, des kilos avec des centilitres, etc.





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26 octobre 2007 5 26 /10 /octobre /2007 13:05
 



De multiples informations  sur son site.Etienne CHOUARD fait un travail incroyable pour nous informer 
 
http://etienne.chouard.free.fr/Europe/Liens.php
 
 

« Démocratie et code du travail, le nouveau code du travail est arrivé »

http://etienne.chouard.free.fr/Europe/messages_recus/CASSE_DU_CODE_DU_TRAVAIL-La_fin_du_boulot_3_(synthese).pdf

Une analyse très intéressante que je viens de recevoir d’un ancien inspecteur du travail, Richard Abauzit :
(je reproduis son message ci-dessous et je publie ses documents avec les liens que j’ai créés dans sa lettre) :

 
« Bonjour,
 

Je vous envoie pour information un travail d’analyse que j’ai fait sur le nouveau code du travail (partie législative) passé discrètement avant les élections présidentielles, par ordonnance le 12 mars 2007, donc une fois de plus sans aucun contrôle dans un domaine de première importance. Ce travail n’a pour l’essentiel pas été fait (en partie seulement par la CGT, qui a fait un recours en Conseil d’Etat, mais sans diffuser l’information)

 

Si vous souhaitez le publier, vu la longueur (39 pages sur 4 fichiers), il me semble que la façon la plus claire consisterait à publier la première page (entière ou non) de la synthèse de l’analyse des modifications du code (premier fichier, 8 pages).

 

Vous pourrez constater que, contrairement à ce qui avait été annoncé, la réécriture du code n’a rien à voir avec une simple "modernisation de la forme", mais que beaucoup de choses ont régressé et qu’est en place le cadre des futures régressions : par exemple, quand Sarkozy annonce à l’université du MEDEF que le travail du dimanche dans les magasins (et même ailleurs), c’est pour très bientôt, en fait c’est fait. La fin des sanctions pénales pour les employeurs, c’est en partie fait (pour la plupart des peines de récidive, à souligner par ces temps où les médias nous submergent sur les récidivistes dangereux), l’inspection du travail est attaquée à la fois sur ses missions et sur ses moyens, les prud’hommes et la médecine du travail n’ont pas été oubliés. Enfin la rédaction actuelle laisse ouverte la possibilité de ne plus soumettre au contrôle (et aux sanctions pénales) l’ensemble des dispositions réglementaires…

 

Les trois autres fichiers sont indiqués comme des annexes du premier document :

 

1/ le deuxième (20 pages, annexe I) est le détail de la comparaison article par article (articles les plus importants) :
http://etienne.chouard.free.fr/Europe/messages_recus/CASSE_DU_CODE_DU_TRAVAIL_ANNEXE_I_L_ordonnance_point_par_point.pdf

 

2/ le troisième (8 pages, annexe II) retrace la régression sur les trente dernières années :
http://etienne.chouard.free.fr/Europe/messages_recus/CASSE_DU_DROIT_DU_TRAVAIL_ANNEXE_II_Une regression_depuis_30_ans.pdf

 

3/ le quatrième (3 pages, annexe III) analyse le rapport de De Virville que la droite suit pas à pas depuis 2003 pour casser le code du travail ; l’intérêt de ce rappel est de voir que l’essentiel de la casse programmée a été réalisé et il n’y a plus qu’à regarder pour deviner la suite.         
http://etienne.chouard.free.fr/Europe/messages_recus/CASSE_DU_DROIT_DU_TRAVAIL_ANNEXE_III_Demonstration_de_la_volonte_deliberee.pdf

 
24 octobre, 10h32, Richard Abauzit, ancien inspecteur du travail »
 

Synthèse (première page) de l’analyse :

CASSE DU CODE DU TRAVAIL, la fin du boulot
 

« Plusieurs mois, voire plusieurs années seront sans doute nécessaires pour que ce nouveau code révèle tous ses secrets »

Ch. Radé (qui a fait partie du « comité d’experts » chargé de la réécriture), avant-propos de l’édition Dalloz 2007 du nouveau code du travail issu de l’ordonnance du 12 mars 2007

Le travail de démolition dure depuis une trentaine d’années (voir fichier « CASSE DU CODE DU TRAVAIL, annexe II »). Il s’est beaucoup accéléré depuis la mise en œuvre systématique par la droite à partir de 2002 du programme recommandé par le rapport de Michel de Virville, ex directeur du personnel de Renault. Son rapport (voir fichier « CASSE DU CODE DU TRAVAIL, annexe III ») – établissait avec précision les points sur lesquels il fallait agir. Depuis, nombre de ses propositions ont été introduites dans la loi, discrètement camouflées dans d’autres lois sans rapport avec le droit du travail ou même, comme De Virville le préconisait, sans passer par le Parlement, par ordonnance (exemple : le contrat nouvelles embauches par ordonnance du 2/08/05). L’achèvement se fait par l’ordonnance du 12 mars 2007. Pour la comparaison détaillée, mais non exhaustive, des anciennes et des nouvelles dispositions législatives du code du travail, voir le fichier « CASSE DU CODE DU TRAVAIL, annexe I »)

 

La réécriture hors de tout contrôle démocratique pendant deux années de la partie législative du code du travail devait se faire – juré craché – à « droit constant », une sorte de codification plus rationnelle, une écriture plus moderne…(le mensonge est ainsi libellé dans l’article 57 de la loi° 2006-1770 passée discrètement le 30 décembre 2006 : « Dans les conditions prévues par l'article 38 de la Constitution, le Gouvernement est autorisé à procéder par ordonnance à l'adaptation des dispositions législatives du code du travail à droit constant, afin d'y inclure les dispositions de nature législative qui n'ont pas été codifiées, d'améliorer le plan du code et de remédier, le cas échéant, aux erreurs ou insuffisances de codification »).

 

L’ordonnance du 12 mars 2007 est sortie dans un silence médiatique d’autant plus impressionnant que l’on était il en campagne électorale. Pourtant, 964 pages format A4, des milliers d’articles réécrits, recodifiés et… sans table de correspondance pour pouvoir faire la comparaison… auraient dû pousser les organisations syndicales — qui pourtant ont participé aux séances de relecture (même si — et d’autant plus que — leur avis n’a pas été pris en compte) — à crier au feu, à faire et à faire faire l’analyse… qui est la suivante :

 

1/ la réécriture ne s’est pas faite à droit constant, certaines dispositions disparaissant, d’autres apparaissant, d’autres enfin se voient modifiées notamment par le changement de compétences (l’inspecteur du travail devenant parfois « autorité administrative » à définir par décret, les prud’hommes disparaissant parfois au profit du « juge judiciaire » qui, lui-même disparaît parfois au profit de l’ « autorité administrative ») 

 

2/ la technique générale consiste à transférer le droit du travail du législatif (parlement) au réglementaire (gouvernement) ce qui assure la rapidité, l’opacité et donc l’efficacité de toutes les régressions. Les règlements et décrets doivent paraître d’ici le 1er mars 2008 au plus tard. La lecture de l’édition Dalloz de juin 2007 montre d’ailleurs que les décrets d’application sont pour une bonne part déjà réécrits puisque une numérotation et une correspondance y figurent en annexe.

 

3/ la dépénalisation des infractions patronales au droit du travail s’y fait notamment par la suppression presque systématique des peines de récidive !

 

4/ la résultante, ce sont des régressions : toujours plus de liberté d’exploiter pour les employeurs, toujours moins de droits individuels et collectifs pour les salariés et des promesses, déjà perceptibles, de régression supplémentaire avec la parution des décrets.

En adoptant, pour l’analyse, le plan du rapport de De Virville, on peut souligner les évolutions suivantes* (Lire la suite…)
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20 octobre 2007 6 20 /10 /octobre /2007 11:45
http://www.radical-chic.com/?2007/10/19/701-puisqu-il-faut-en-parler-de-la-greve

Puisqu'il faut en parler (de la grève)

Par Guillermo, le vendredi 19 octobre 2007 ::




Que je me préoccupe d'un sujet vraiment important, à savoir Sarkozy va-t-il ou non divorcer, et tout le monde m'emmerde pour que je parle de la grève ! C'est le revers du blog, quand on prétend avoir un avis sur tout, on se retrouve sommé de se prononcer. Et une fois qu'on se prononce, on se fait traiter de suppôt du patronat ou d'archéo-gauchiste défendant des dinosaures syndicaux. Sympa.

Bon, allons-y, puisqu'il le faut. Avant tout, la grève est doit être envisagée comme un vécu, puisque c'est ce sont les conséquences sur "les otages" qui servent le plus souvent à disqualifier ce mouvement. Or, spontanément, j'aime bien la grève, avant tout parce que j'ai un goût prononcé pour le désordre. La grève est un folklore, et j'ai d'ailleurs un bon souvenir de 1995, un peu comme Hugues malgré lui. J'ai même éprouvé un certain plaisir à galérer ce matin sur mon vélo pourrave et trop chargé pour rejoindre la (proche) banlieue où je bosse, et ma seule demande aux camarades cheminots serait de ne pas faire grève s'il pleut ! Approche parfaitement égoïste, j'en conviens, qui me rend insensible à la galère de "ceux qui sont en lointaine banlieue et qui peuvent pas aller bosser", mais c'est la limite du vécu.


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19 octobre 2007 5 19 /10 /octobre /2007 16:24
Pour mettre fin aux rumeurs qui circulent sur la SNCF :


http://www.entreprise-sncf.com/communiq/hoax2.htm
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5 octobre 2007 5 05 /10 /octobre /2007 12:48


http://www.betapolitique.fr/+Benefices-en-hausse-emplois-en-01427+.html


Bénéfices en hausse, emplois en baisse : même Ardisson s’en rend compte...


Extrait de Salut les terriens, l’émission d’Ardisson. Les entreprises du CAC 40 en quatre ans ont baissé les effectifs de 0,4 % et augmenté les profits de 1500 %. Ca gêne même les journalistes. Quelqu’un a-t-il songé à calculer le montant des aides reçues sur la période ?


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5 octobre 2007 5 05 /10 /octobre /2007 10:55
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27 septembre 2007 4 27 /09 /septembre /2007 15:06




Je vais acheter mon guide de survie:



http://travailler-avec-des-cons.hautetfort.com/

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21 septembre 2007 5 21 /09 /septembre /2007 20:51
http://www.politis.fr/Un-imperceptible-tremblement,1910.html

Un imperceptible tremblement…
jeudi 20 septembre 2007
 

Et si, derrière le discours bravache, le bras du matamore commençait à trembler ? On avait un peu cette impression en entendant Nicolas Sarkozy, mardi, décliner son programme social. Tout le monde a noté la rupture de ton au moment d’aborder l’épineuse questions des retraites. Comme si le président de la République entrait à reculons dans cet affrontement qu’il a si souvent promis et appelé de ses voeux. C’est qu’en s’attaquant, notamment, aux régimes spéciaux, Nicolas Sarkozy sait qu’il a quelques mauvais coups à prendre. Et que l’image immaculée du politique volontariste qui aime la baston risque d’être sérieusement écornée si l’affaire tourne mal. Car voilà bien le paradoxe de Sarkozy : ses mouvements de menton ont fini par le rendre vulnérable à la moindre anicroche. Certes, l’adversaire n’est pas très fringant. La défaite politique de mai et juin a rejailli sur le mouvement syndical. Et les dirigeants des centrales eux aussi paraissent fébriles. Tous, àleur façon, ils ont tenté de dédramatiser les échéances en sortant de leur drôle de rendez-vous, samedi et dimanche, à la Lanterne, ce pavillon versaillais où les Sarkozy aiment décidément évoquer les privilèges des salariés. Pendant que le Président n’en finissait pas de gloser sur la méthode plutôt que sur le contenu, et de renvoyer la responsabilité du conflit au sein de l’entreprise, les syndicalistes semblaient vouloir se rassurer en répétant que leur hôte ne veut pas « passer en force ».

SUITE...
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21 septembre 2007 5 21 /09 /septembre /2007 19:29
http://www.blogg.org/blog-50803-billet-juste_apres_la_balustrade__nos_corps_merdiques_nous_sautaient_a_la_gueule_avec_les_tonnes_de_honte__-669250.html

Le coût humain et financier du "Travailler plus pour gagner plus".
| 21 septembre 2007


par Andy VEROL


Cette mesure, selon certains économistes fera perdre entre 50000 et 80000 emplois.

Petite démonstration.

un patron emploie 8 salariés.
L'ensemble des heures supplémentaires (au-delà des 35 heures hebdomadaires) sont exonérées d'impôts pour les salariés et le patron.

Ce dernier a un chiffre d'affaire qui croît relativement peu. C'est ainsi dans toutes les petites entreprises.

Son marché est saturé, il ne peut gagner plus de parts de marché, ou très peu. Mais il veut augmenter sa marge bénéficiaire.

SUITE...


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