Le travail est l'opium du peuple et je ne veux pas mourir
drogué ! Boris VIAN
Le
travail est probablement ce qu'il y a sur cette terre de plus bas et de plus ignoble. Il n'est pas possible de regarder un travailleur sans maudire ce qui a fait que cet homme travaille, alors
qu'il pourrait nager, dormir dans l'herbe ou simplement lire ou faire l'amour avec sa femme.
Boris VIAN
http://turandot.over-blog.net/tag/LIENS%20AMIS%20DANS%20LE%20DESORDRE/
150 000 euros donnés par Bettencourt à Woerth pour la campagne de Sarkozy. Woerth se dit « outré ».
Sarkozy « dément ». Qui les croit ? Qui croit que ce n’est pas possible ? Qui croit qu’il n’y en a pas davantage ?
C’est rare qu’ils puissent être aussi spectaculairement démasqués, la main prise dans le sac. Ces
gens qui nous gouvernent et veulent nous voler nos retraites – au nom de la pseudo « rigueur » réclamée par leurs amis banquiers, leurs copains des « agences de notation » et leurs pourvoyeurs de
fonds secrets – sont aujourd’hui bien mal.
SUITE...
http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=14055
Une courte vidéo, émouvante.
sur la réforme des retraites et l'idéologie du travail.
Le débat qui occupe toutes les têtes en ce moment semble être la réforme des retraites.
Comme si d'ailleurs, c'était nouveau. Comme si on découvrait quelque chose. On ne peut pas mettre les pieds au travail, dans une faculté, à Pôle emploi,
dans soirée, un métro, un diner de famille, un repas du soir, une salle d'attente, allumer la télé, sur internet, un blog ou un forum, n'importe où, sans en entendre parler à un moment ou un
autre. Restez dans n'importe quel lieu public, et vous finirai pas en entendre parler. Même les plus muets sur le sujet y pensent si fort qu'on peut presque les entendre :
"A oui tiens, c'est vrai ça, et ma retraite ?".
Souviens toi de la grève, camarade usager...
Quand en 2008 les cheminots bloquaient les trains pour tirer à leur manière la "sonnette d'alarme", toutes les petites âmes égocentriques, les poujadistes
improvisés, toujours au garde à vous dès potron-minet, les réacs d'opérette, et même les casseurs de grève à la petite semaine se sont réveillées. Ici encore, les médias dominants ont fait oeuvre
de propagande. On se souvient de ces "usagers" qui exultaient, poussés au vif tout les soirs par le tribun Jean-pierre Pernaut à 20h00 au JT.
Et comme ça toute la journée, et pendant plusieurs jours d'affilée. Et des jeunes et moins jeunes cheminots, l'accueil et autres salarié-e-s des gares,
insulté-e-s sur leur lieu de travail, alors que certain-e-s évidemment, ne pouvaient même pas faire grève (problème financiers, contrat précaire, apprentissage, etc).
SUITE...
http://nantes.indymedia.org/article/21449
http://yetiblog.org/index.php?post/L-APPEL-DU-24-JUIN
Je viens de lire ce commentaire de Luigi dans le dernier billet du Yéti .
Je le trouve pertinent et j'aimerais vous en faire profiter .
B’jour à tutti,
Bon, quasi tout le monde sur ce blog porte le constat que si l’on ne se bouge pas, la réforme des retraites, la rigueur, l’austérité telles que voulues par le président et le gouvernement, passeront comme une lettre à la Poste privatisée. C’est le lot de questions que se posent des milliers de gens, engagés ou pas, face à une régression sociale dans les pays occidentaux des plus violentes de leur histoire.
Arrêtons de nous lamenter, cessons de dépenser notre énergie citoyenne à conspuer les “camarades” de combat. L’heure a sonné d’opposer aux prédateurs ce qui nous reste de plus précieux : la dignité. Et cette dignité ne peut être retrouvée que si nous décidons, individuellement et collectivement, d’imposer un autre monde. Je dis bien un autre monde et pas seulement le sauvetage du bateau France. La prétention qui est la mienne d’ouvrir, par nos actes, le chantier (long, il sera long) d’une ère nouvelle (on dirait du Ségéla non ! hi, hi, hi) commence le 24 juin. Certes, même si nous descendons des milliers et des milliers dans la rue ne suffira pas à inverser le cycle infernal engagé par les prédateurs. Mais nous pouvons déjà, ce jour-là, introduire le premier gros grain de sable dans leur merveilleuse machine. Dans mon syndicat (CGT ERDF Lyon), nous avons débattu longuement et voté à l’unanimité, le lancement d’une campagne de pétitions pour exiger un référendum sur le projet de réforme des retraites. En vertu de l’article 11 de notre Constitution, si nous obtenons 4,5 millions de signatures, il suffira qu’un cinquième du Parlement l’approuve pour que Sarkozy et consoeurs soient obligés de faire voter les françaises et les français sur les retraites. Nous avons, dans la foulée, posé nos conditions quant à la question à soumettre à nos concitoyens. Elle sera simple. Voulez-vous la réforme telle qu’elle est instruite par le gouvernement ou une autre réforme qui irait chercher des financements là où l’argent coule à flots (actionnariat, stock-options, retour des exonérations de charges sociales des entreprises, etc…).
Nous sommes convaincus que cette pétition (la seule capable de faire cesser la machinerie parce que constitutionnelle), si elle aboutit (et elle va aboutir avec notre vision de la retraite et de son financement), engagera d’autres combats plus vastes encore et plus justes, par exemple sur la taxation des transactions financières, sur les paradis fiscaux, sur les banques, sur les institutions internationales (FMI, Banque mondiale, OMC), sur l’ONU (quel rôle, quel fonctionnement), sur l’environnement, sur la notion du travail (à quoi ça sert, combien de temps), sur les dettes (rappelez-vous celle des pays du sud jusqu’alors que les prédateurs veulent appliquer au Nord pour assurer la pérennité du système), sur les biens fondamentaux…. réhabilitera ce que nos dignités d’hommes et de femmes appellent sans sourciller, de la solidarité. Il n’est pas question ici, aujourd’hui et demain, de refaire le monde de nos divergences, de nos erreurs, mais bien de réintroduire du sens à nos pensées, à nos actions, parce que nous n’avons pas d’autres choix que de retrouver justement… le sens de nos dignités. Lesquelles dépassent, et l’histoire mondiale l’a prouvée à maintes reprises, le prisme de nos ego, de nos certitudes, de nos propres violences internes. Certains l’appelleront résistance, d’autres combats, d’autres encore programme, etc…, mais toutes et tous sauront qu’il est désormais de nouveau possible de vivre debout sans crainte d’être jugé autrement que par la reconnaissance d’une responsabilité humaine.
Dans la foulée du 24 juin, je vous communiquerai l’adresse électronique où vous pourrez apposer vos signatures. A charge pour vous, ami(e)s, de porter la parole le plus souvent possible, quel qu’en soit le lieu, afin que les prédateurs sachent que nous n’accepterons plus de baisser la tête, et que, quelle que soit la situation à venir, nous porterons haut et fort l’exigence du monde que nous voulons.
Bien à vous tutti
Luigi