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Le 14 mars 2007 LES INFIRMIERES PRENNENT LA BASTILLE Le rassemblement de la filière infirmière ce 14 mars 2007 a réuni plus d’un millier d’étudiants et professionnels infirmiers. Plusieurs régions étaient représentées pour cette première rencontre revendicative à Paris. La reconnaissance BAC + 3 fut le leitmotiv des manifestants regroupés sur la place de la Bastille. Les salaires et l’amélioration des conditions de travail ont été les deux autres revendications de la filière. Pour symboliser la mise en péril de leur profession, les étudiants et les infirmiers se sont allongés sur les pavés un long moment, puis se sont donnés la main pour former une double chaîne humaine encerclant la place de la Bastille pendant deux heures. Après avoir bloqué cette place symbolique, un cortège a pris forme pour se rendre jusqu’à la place de la Nation et rejoindre ensuite l’hôpital Trousseau pour une assemblée générale post manifestation. Pendant ce temps le ministère faisait la sourde oreille à ceux et celles qui prennent soins quotidiennement des patients. Les usagers ont été interpellés par les étudiants infirmiers sous forme de slogans : « Parisiens avec nous, vous serez soignez par nous » mais aussi par les professionnels avec des tracts et des pétitions. Conjointement à la mobilisation parisienne, d’autres actions ont été menées en région. Par exemple : GRENOBLE, 600 manifestants infirmiers et étudiants ont défilé et obtenu d’être reçu à la DRASS en délégation suite à un sit-in ; AIX EN PROVENCE, fermeture du bloc opératoire car grève suivie des IADE et IBODE ; MARSEILLE, Clinique de St Joseph fermeture du bloc, des plateaux techniques et de plusieurs lits et services … D’autres actions ont été entravé par un veto au droit de grève empêchant les infirmiers d’exprimer leur colère en brandissant les sempiternelles menaces « d’abandon de poste » et de préavis de grève non recevable. Suite à cette journée, l’assemblée générale a voté la poursuite d’un mouvement avec des actions en région. 1ière date annoncée en région : 28 mars 2007 14h à MARSEILLE Afin d’assurer une coordination optimum du mouvement la CNI vous demande de l’informer de vos actions et se tient à votre disposition pour tout renseignement

A l'AG, il a été décidé que le mouvement doit et va s'étendre en province pour mieux se réunir le 03 AVRIL à Paris.
Nous créons une cellule de crise pour que chaque région ait des référents mouvement dans sa région. Nous mettrons en ligne dès que possible les contacts.
Le préavis de grève reconductible déjà déposé empèchera cette fois les directions de prétendre à la méconnaissance du mouvement.
Nous allons multiplier encore nos déplacements et allons tracter, vous et nous, au maximum dans chaque service, établissement, pour expliquer, professionnels ET étudiants cote à cote, que tous peuvent et doivent se mobiliser.
Une action interne DANS les hôpitaux va être réfléchie et se fera en marge des actions dans la rue.

La CNI a appelé hier à l'unité derrière les revendications INFIRMIERES. Syndicats et associations, qui attendaient pour certains de voir ce que donnerait la journée du 14 mars et qui n'avaient pour beaucoup pas répondu à l'appel, sont de nouveau appelés à rejoindre le mouvement.
Il est clair et il a été réaffirmé hier en AG que le mouvement doit rester un mouvement de la filière infirmière et que les revendications restent les mêmes: LMD/Bac+3, Salaires, amélioration des conditions de travail.

La CGT présente à l'AG post-manif a, en ce sens, été appelée à rejoindre le mouvement derrière ces mêmes revendications.
Nous avions décidé de la date du 29 mars pour un mouvement dans les villes de province mais un mouvement intersyndical, communiqué de la cgt à l'appui, est prévu ce même jour pour les salaires de toute la fonction publique.
Aussi, puisque nous voulons que ce mouvement demeure une action infirmière avec des revendications propres et spécifiques BAC+3, LMD, et que nous ne voulons pas être fondus dans la masse des fonctionnaires et être encore absents des médias et des débats électoraux, il a été décidé hier que soit le mouvement unitaire du 29 mars est un mouvement infirmier avec les mêmes revendications soit nous choisirons une autre date.
Libéraux, Privés, Iades, Ibodes, Puér, Cadres, Directeurs, Etudiants, associations et syndicats, poursuivez, rejoignez ce mouvement !

POUR LE 03 AVRIL , UNIS ET NOMBREUX, LA PROFESSION DOIT REPONDRE PRESENTE ET TAPER FORT.

Dès aujourd'hui, nous allons négocier avec la SNCF, pour que les gens puissent se déplacer sur la capitale.
Dès aujourd'hui, chaque région s'organise pour amplifier le mouvement et mobiliser chaque infirmier(e).
Dès aujourd'hui, nous allons nous "défoncer", chacun avec nos propres moyens, pour obtenir des engagements écrits du gouvernement actuel et des candidats à la présidentielle.
Nous ne repartirons pas sans le Bac +3 et une augmentation de salaires et primes, sans des dates pour la mise en place de la LMD, sans des améliorations concrètes de nos conditions de travail et par exemple des ratios infirmiers/patients dans tous les services!

Courage et bravo pour ce début de mouvement prometteur, mais ce sont aussi aux professionnels à côté des étudiants de se mobiliser pour changer les choses.

Nous vous informons dès que possible pour les détails et les tracts. Mais commencez dès aujourd'hui à sensibiliser pour le 03 avril.

Julie Gadet, CNI Necker paris.

Pour les tracts et infos:
toujours une adresse: inficolere@yahoo.fr

En zappant sur bellaciao, j'ai vu qu'il avait 512 parrainages .Le chiffre  est il bon .Swami Petaramesh semble en douter(j'adore lire son blog ainsi que "le monolecte).Serrons les pouces

Les bas salaires des infirmières françaises sont-ils responsables du manque de vocation ? Le 09-03-2007 à 22:49

Les bas salaires des infirmières françaises sont-ils responsables du manque de vocation ? Publié le 09/03/2007 Paris, le vendredi 9 mars 2007 – Le desserrement du numerus clausus ces dernières années a entraîné sur les bancs des facultés de médecine un nombre toujours croissant d’étudiants, qui doivent faire face à une compétitivité accrue et qui sont très nombreux à devoir abandonner leur rêve après avoir échoué à deux reprises au très difficile concours de PCEM1. Face à cet irrépressible afflux de candidats, souhaitant apparemment épouser la vocation médicale, bien que le nombre d’élus reste limité, les pénuries d’étudiants qui se dessinent dans certains instituts de formation de soins infirmiers (IFSI) révèlent un contraste saisissant. Offrant sans doute des promesses de carrière moins séduisantes, les IFSI peinent en effet aujourd’hui à séduire un nombre suffisant de candidats. C’est tout particulièrement dans le Nord et en Ile-de-France que la situation est la plus préoccupante : le nombre de postulants au concours d’infirmières y est parfois moindre que le nombre de places offertes ! Tant et si bien que fin 2006, dans les établissements de l’AP-HP, près d’un millier de postes étaient restés vacants, notamment en chirurgie et en gériatrie. Une infirmière suisse débutante gagne autant qu’une infirmière française en fin de carrière ! La difficulté de l’examen, qui est l’un des rares concours médicaux à ne pas s’appuyer sur une riche culture scientifique, ne serait pas en cause. Dans son numéro spécial consacré aux « diplômes qui donnent du travail », le Nouvel Observateur n’hésite pas à incriminer comme principale cause de cette désaffection les salaires particulièrement bas des infirmières françaises. Il rappelle en effet que ces professionnelles commencent en France leur carrière avec un salaire de 1 500 euros bruts mensuels et l’achèvent avec une rémunération qui n’est jamais supérieure à 3 000 euros. La Grande-Bretagne offre pour sa part des émoluments supérieurs de 30 %, quand les infirmières norvégiennes gagnent 55 % de plus et que les professionnelles suisses commencent leur carrière avec une rémunération proche de 3000 euros ! Face à cette inégalité européenne particulièrement marquée, les infirmières françaises se consoleront sans doute, non sans amertume, à l’idée que le salaire d’une infirmière qualifiée en Tchéquie ne dépasse pas les 600 euros, quand leurs consoeurs slovaques doivent se contenter de moins de 360 euros ! Les infirmières françaises sont au moins des fonctionnaires comme les autres Si les pouvoirs publics ne devaient jamais prendre acte de ces disparités européennes, les professionnelles françaises trouveront peut être un certain réconfort à l’idée qu’à la différence de certaines de leurs consoeurs exerçant dans les autres pays d’Europe et du monde, elles ne pâtissent pas d’une trop grande différence de traitement par rapport aux autres fonctionnaires connaissant un niveau de compétence à peu près similaire au leur (le salaire de base d’un policier municipal en région parisienne est de 1 200 euros, hors primes et avantages). Ce semblant d’égalité est en effet loin d’être respecté en Grande-Bretagne où le salaire de base des policiers est supérieur de 22 % à celui des infirmières. Une même disparité existe en Nouvelle Zélande où les infirmières touchent 5 730 euros de moins par an que les agents de police ! article trouvé sur :

http://www.l-idel.fr/xtnews/show_news.php?id_news=130

http://www.antisarko.net/spip.php?article3123

Vidéo à voir absolument

http://blog.monolecte.fr/post/2007/03/10/Propaganda

Voilà un article du blog "le Monolecte", un de mes préférés.Celà rappellera à certains  nos conversations animées