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En chute libre dans les sondages, la popularité de Sarkozy avoisine celles des présidents et premiers ministres du passé dans les moments les plus tourmentés de leurs mandats. Derrière cet effondrement, il y a tout d’abord la désillusion chez tous ceux qui, aux présidentielles, ont écouté les sirènes de la presse et de l’industrie audiovisuelle, et comprennent qu’ils se sont fait avoir. Mais il y a un élément de ce retournement qui mérite d’être examiné de plus près. A peine moins d’un an après son élection, les mêmes journaux, les mêmes magazines, les mêmes journalistes de télévision qui formaient un vaste orchestre de propagande en sa faveur – l’accablent désormais de critiques, s’offusquent de son comportement, l’affublent de surnoms, le ridiculisent même. Ceci est très significatif. Cela indique que la classe capitaliste, qui voyait en Sarkozy son champion, est aujourd’hui profondément inquiète des possibles conséquences de son comportement.