Après la victoire d'étape remportée à l'Assemblée Nationale mardi,
suite à la question préalable du député communiste André Chaissaigne
qui a permis l'abandon de l'examen de la loi en 2ème lecture, notre
espoir était grand de voir cette loi injuste et dangereuse
définitivement abandonnée.
La loi à l'étude organise la contamination des cultures de qualité et
du conventionnel. Elle confond le "sans OGM" avec la tolérance du
seuil d'étiquetage. La responsabilité des pollutions est limitée à la
parcelle et aux seuls agriculteurs. Enfin, elle fait fi des dangers
avérés par la haute autorité...
Malgré tous ces avatars et la défaite à l'assemblée, François Fillon
persiste en mettant en place une commission parlementaire mixte dès
mercredi qui décide de représenter le même texte dans un délai très
court, ce mardi 20 mai.
La démarche de l'ensemble des organisations est de s'adresser
directement à Sarkozy pour lui demander d'abandonner le projet de
loi, et de revenir à une nouvelle proposition qui respecte les
engagements du Grenelle de l'Environnement: un texte de loi
"garantissant le droit et la liberté de produire et consommer sans OGM".
C'est pourquoi les organisations nationales ont écrit au président de
la République et ont proposé à tous d'agir collectivement au plus
vite localement.
Il va de soi qu'il ne s'agit pas pour nous d'un débat droite-gauche,
et que nous agissons dans le respect des politiques et de leur
partis, et bien sûr du président de la république. Nous sommes dans
un débat de société qui traverse toutes les tendances, et c'est ce
qui fait notre force et nous permet d'espérer obtenir satisfaction.
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