Fabrice Nicolino
Il y en a tellement marre, certains jours. Les lecteurs réguliers et fanatiques de Planète sans visa se souviennent sans doute de celui qui signait ses articles verbeux, haineux, parfois insupportables du pseudonyme Pilet14.
Le travail est l'opium du peuple et je ne veux pas mourir
drogué ! Boris VIAN
Le
travail est probablement ce qu'il y a sur cette terre de plus bas et de plus ignoble. Il n'est pas possible de regarder un travailleur sans maudire ce qui a fait que cet homme travaille, alors
qu'il pourrait nager, dormir dans l'herbe ou simplement lire ou faire l'amour avec sa femme.
Boris VIAN
http://turandot.over-blog.net/tag/LIENS%20AMIS%20DANS%20LE%20DESORDRE/
Fabrice Nicolino
Il y en a tellement marre, certains jours. Les lecteurs réguliers et fanatiques de Planète sans visa se souviennent sans doute de celui qui signait ses articles verbeux, haineux, parfois insupportables du pseudonyme Pilet14.
Les producteurs de bio français veulent défendre leur différence. Le 1er janvier 2009, un nouveau règlement européen entre en vigueur pour encadrer l'agriculture biologique. Moins exigeant sur plusieurs points que le précédent, il autorise, par exemple, l'utilisation de pesticides (ou substances phytopharmaceutiques), même si celle-ci doit être « significativement restreinte ». Une liste de produits autorisés a ainsi été établie par Bruxelles.
La viande
Les publicités pour la viande ne témoignent que du « bon goût de la viande ». Les conditions réelles de vie des animaux ne sont jamais évoquées. En effet, le puissant lobby de cette filière a réussi à effacer le lien entre l'animal et le morceau de viande.
Ainsi, peu de personnes connaissent les conditions dans lesquelles les animaux sont élevés, transportés et tués, avant de terminer en pièces détachées dans les supermarchés ou les boucheries.
Je ferais mieux de lire le journal de Mickey, au lieu de mes déprimantes feuilles de chou gauchisantes, satiriques, écolo ou décroissantes...
Hier, je lis le numéro de mai de "La décroissance", consacré à la célébrissime "Malbouffe" : de quoi entamer une grève de la faim illimitée !
Ce matin, c'est le jour du Canard, qui ne trouve rien de mieux que de sortir une sombre histoire de plats cuisinés de grandes marques contaminés par de l'huile de vidange d'origine ukrainienne importée par la société qui possède la marque "Lesieur". Inutile de préciser qu'un boycott de cette marque s'impose ! Ce lot acheté à bas prix pour des raisons lucratives est toxique, mais nos chères autorités ont autorisé la commercialisation des produits qui en contiennent moins de 10%... Ca ne vous rappelle pas le funeste écoulement des stocks de sang contaminé ? Ni responsables, ni coupables, etc...
Il y a donc en ce moment même dans nos hypermarchés des produits de grande marque et au prix fort, assaisonnés à l'huile de vidange ukrainienne toxique...
Quand va-t-on les empêcher de nuire, ces empoisonneurs patentés, dont le seul but est le profit à tout prix, même si le prix est celui de nos vies ?
http://www.superno.com/blog/?p=319
N'en déplaise à Infocrate, ce n'est toujours pas le journal de Mickey que j'ai lu hier, mais "L'oiseau Mag", qui est le magazine trimestriel de la LPO.
En fait ça fait au moins un mois que je l'avais reçu, sans avoir trouvé le temps de le lire. Mais mes voyages forcés dans les transports en commun (plus de 4 heures par jour) vont rapidement venir à bout de mon retard de lecture !
Outre les photos magnifiques qu'il contient toujours, ce magazine publie souvent des reportages de nature "écologique". Ainsi dans ce numéro, une interview d'Henri Clément, président de "L'Union des apiculteurs de France" qui raconte le cauchemar que vit sa profession en raison de ses démêlés avec les monstres de l'agrochimie souvent évoqués par ici.
En fait ce billet est une suite logique du précédent, puisqu'il va encore constater que nos dirigeants ont choisi une fois de plus de sacrifier l'intérêt de ces apiculteurs et au delà, ceux de l'humanité, au profit de ceux d'une puissante firme semencière.
VOIR :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Grenelle_de_l'environnement
http://www.passerelleco.info/article.php?id_article=753
Dans le cas du procès de la SAS Baumaux pour concurrence déloyale, M. Baumaux verra donc son bénéfice de 800.000€ augmenté de 10.000€ et recevra 2.000€ pour ses frais. L'état français recevra 17.500€ au motif que KOKOPELLI vend des semences illégales, 5.000€ seront consacrés aux frais et à l'information du bon peuple sur les pratiques dangereuses de l'association KOKOPELLI.
Les semences qui ont nourri nos grands-parents et qui servent à nous nourrir aujourd'hui par le jeux des croisements, sont donc devenues illégales et dangereuses. Nous avons eu droit au grenelle de l'environnement : il faut sauver la biodiversité ! alors pourquoi condamner une association qui sauvegarde avec ses adhérents et ses sympathisants, plus de 2500 variétés en risque de disparition ? Pourquoi condamner ces semences dont la FAO reconnaît qu'elles sont une des solutions pour assurer la souveraineté alimentaire, face aux dérèglements climatiques et à l'augmentation de la population mondiale ? Pourquoi les mêmes variétés, selon qu'elles sont vendues par KOKOPELLI ou d'autres opérateurs entraînent condamnation ou mansuétude ? Pourquoi les grandes surfaces vendent des fruits et légumes issus des variétés interdites à KOKOPELLI, en toute impunité (en tout cas à notre connaissance).
Les condamnations infligées à KOKOPELLI ne sont donc pas à chercher dans la nature des semences que protège l'association, mais dans ses actions.
L'association propose aux jardiniers, aux paysans, d'être autonomes et responsables, face au vivant. Dans notre société du tout marchandise, c'est intolérable. Le plus grand grief (sous jacent) fait aux semences anciennes ou de pays, est d'être reproductibles et qui plus est adaptables à de très nombreuses conditions de cultures, sans le soutien de l'agro chimie. Voilà la faute de KOKOPELLI : conserver le levain des savoirs populaires, agronomiques et génétiques.