Par Bernard Cassen,
secrétaire général de Mémoire des luttes, président d’honneur d’Attac, texte diffusé par Mémoire des luttes et repris par le M’PEP avec l’autorisation de l’auteur.
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Le 6 juin 2013.
En Europe, les forces politiques et sociales qui se veulent à la gauche de la social-démocratie – disons par commodité la gauche de gauche – se croient « radicales ». Ce qui, au pied de la lettre, signifie qu’elles sont censées s’attaquer aux causes profondes des ravages du néolibéralisme en général, et de l’eurolibéralisme en particulier. Pourtant, elles font depuis longtemps preuve d’un étonnant conformisme sur trois des questions essentielles que pose aujourd’hui la crise européenne : la responsabilité de l’euro dans la récession actuelle, la pertinence de politiques nationales de rupture avec le néolibéralisme et l’urgence de mesures de protectionnisme écologique et social. Voyons dans quel contexte elle évolue.
http://www.m-pep.org/spip.php?article3335