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http://turandot.over-blog.net/tag/LIENS%20AMIS%20DANS%20LE%20DESORDRE/

20 septembre 2007 4 20 /09 /septembre /2007 20:16
http://bellaciao.org/fr/article.php3?id_article=52633


jeudi 20 septembre 2007 (14h09) :




Longue vie au président Sarko, phare lumineux de la pensée ! (+ video)


Nicolas Sarkozy veut une "révolution culturelle" de la fonction publique en cinq ans

de Emmanuel Jarry

Nicolas Sarkozy a annoncé son intention de "refonder" la fonction publique pour la rendre plus efficace, moins gaspilleuse et plus ouverte sur le privé, avec des fonctionnaires moins nombreux mais mieux payés.

"Le moment est venu de refonder l’Etat, de refonder le service public, de refonder la fonction publique", a déclaré le chef de l’Etat devant un parterre de futurs fonctionnaires à l’Institut régional d’administration (IRA) de Nantes.

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18 septembre 2007 2 18 /09 /septembre /2007 17:21

http://bellaciao.org/fr/article.php3?id_article=52485



lundi 17 septembre 2007 (15h09) :
Marre des mensonges sur les régimes spéciaux !!!




 Le gouvernement veut faire croire à l’opinion publique que tous les régimes spéciaux de retraite coûtent de l’argent à l’Etat, donc aux contribuables. FAUX ! Le régime des électriciens et gaziers ne coûte pas un euro, ni à l’Etat, ni aux français. Qui plus est, ce régime, adossé depuis 2003 aux régimes de droit commun, verse chaque année plus de 100 millions d’euros en contribution de solidarité au régime général.

Les pouvoirs publics voudraient faire passer les agents des IEG pour des nantis qui ont des privilèges exorbitants concernant leur retraite. FAUX ! Le taux de cotisation « salarié » du régime spécial des IEG est de 12,12% alors que celui d’autres régimes spéciaux n’est que de 7,85%. En ce qui concerne le privé, les taux varient entre 10,35 et 10,55% du salaire.

Quant au calcul des annuités, là aussi, le gouvernement voudrait nous faire comparer des choses qui ne le sont pas. Les " annuités " sont calculées différemment entre le privé et le public. Un salarié à mi-temps durant un an dans le privé est considéré comme ayant cotisé une annuité entière. Le même salarié ne bénéficierait que d’une demi-annuité dans le public où le calcul est fait prorata temporis.

La CFE-CGC des IEG combat tous les faux procès et les rumeurs qui ont pour volonté de rendre indigne ce qui ne l’est pas. Le régime spécial de retraite des électriciens et gaziers fait partie intégrante de leur contrat de travail. La CFE-CGC des IEG en a plus qu’assez que des agents dévoués au service du public soient taxés de profiteurs. Surtout lorsque ces accusations sournoises sont colportées par les pouvoirs publics. *********************************************************************

Communiqué de la Fédération Sud Energie, le 11 septembre 2007 Le gouvernement veut modifier par décret notre régime de retraite donc notre contrat de travail Notre régime de retraite fait partie intégrante de notre contrat de travail. Sa remise en cause unilatérale, qui serait alors une rupture de notre contrat de travail, nous mettrait en situation de légitime défense et nous ne pourrions répondre à une telle agression que par la Grève.


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15 septembre 2007 6 15 /09 /septembre /2007 15:53
http://www.actuchomage.org/modules.php?op=modload&name=News&file=article&sid=3045#cooliris

Modernisation du marché du travail : ce que veut le Medef
Samedi, 15 Septembre 2007

Le Medef a adressé jeudi 13 septembre un document de 3 pages aux cinq confédérations syndicales dans lequel il précise ses propositions pour moderniser le marché du travail.

Pour faciliter "l'entrée dans l'emploi", première thématique abordée vendredi avec les syndicats, le camp patronal s'est concentré sur leur contrat de travail. Dans ce document, le Medef propose l'assouplissement et la simplification des règles liées au contrat de travail, pour "répondre aux besoins des entreprises". La principale mesure concerne l'allongement de la période d'essai du CDI, qui serait également doublée d'une autre période de "validation économique". Après ces deux périodes, le contrat retrouverait les "règles de droit commun" du CDI.

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15 septembre 2007 6 15 /09 /septembre /2007 15:42
http://www.actuchomage.org/modules.php?op=modload&name=News&file=article&sid=3044&mode=thread&order=0&thold=0

L'emploi «précaire» de Bernard Kouchner


Vendredi, 14 Septembre 2007

«Je ne vois pas au nom de quoi une femme devrait sacrifier son parcours professionnel à celui de son conjoint, surtout quand celui-ci bénéficie d'un emploi précaire», s'est défendue la journaliste vedette de France 3 Christine Ockrent, et par ailleurs épouse du ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner...

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8 septembre 2007 6 08 /09 /septembre /2007 11:05
http://contreinfo.info/article.php3?id_article=793

Temps de travail : la France au dessus de la moyenne européenne
6 avril 2007

Contrairement à ce que pourraient laisser croire certaines déclarations fracassantes de campagne, les français travaillent plus que la moyenne de l’Europe à 27. Avec 38h par semaine, ils effectuent une heure de plus que les anglais et 2h30 de plus que les allemands.

Durée du travail moyenne effective pendant la semaine de référence au cours du second semestre 2006, tous types d’emplois et toutes branches confondues.

(JPG)

Le graphique ci-dessus est extrait d’Alternatives Economiques qui se penche sur la question du temps de travail dans son hors Série du 2e trimestre 2007. Voici comment Denis Clerc commente ces chiffres :

Pour augmenter la durée du travail, mieux vaudrait s’attaquer au chômage et aux temps partiels contraints, plutôt qu’aux 35 heures.
SUITE...contreinfo.info/article.php3


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4 septembre 2007 2 04 /09 /septembre /2007 21:20
http://bellaciao.org/fr/article.php3?id_article=51998


vendredi 31 août 2007 (10h14) :
Sarkozy ou la dictature du capital (lire aussi les commentaires qui suivent l'article)


De Copas

Notre bon Sarkozy a fait une déclaration surprenante et au MEDEF qui est passée relativement inaperçue tellement elle est dans l’air du temps et qu’on est resté concentré sur le catalogue d’attaques contre les travailleurs que celui-ci a déroulé devant des oreilles avides et ravies.

Il a appelé à une "nation rassemblée derrière ses entreprises", alors que, bêtes de nous, nous aurions pu penser que la nation devait être rassemblée derrière le peuple et ceux qu’elle s’est donnée comme élus.

Donc, Mr Sarkozy, vous nous informez officiellement que vous vous considérez comme au service et derrière les entreprises, moi qui avait la naïveté de penser, comme le proclame notre histoire constitutionnelle, qu’il n’existe pas d’autre autorité suprême en France que le peuple souverain , au maximum la délégation provisoire de ce pouvoir à des élus...


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30 août 2007 4 30 /08 /août /2007 14:16
http://www.lemonde.fr/web/imprimer_element/0,40-0@2-3224,50-948653,0.html

Laurence Parisot, présidente du Medef
Mme Parisot : "On embauchera plus s'il est moins compliqué de licencier"
LE MONDE | 29.08.07 | 06h35  •  Mis à jour le 29.08.07 | 08h49

our la première fois, un président de la République se rend à l'Université d'été du Medef. Est-ce le signe d'un changement fondamental d'attitude du politique vis-à-vis des entreprises ?

Nicolas Sarkozy montre qu'il est de l'intérêt de la France et des Français de réfléchir et d'agir avec les entreprises. Je souhaite que ce mouvement se décline le plus largement possible. Notre pays se portera beaucoup mieux le jour où chacun de nous comprendra l'intérêt de travailler avec l'entreprise.

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Alors que la France accumule les déficits commerciaux, comment évaluez-vous la compétitivité française ?

Si nous voulons retrouver une bonne santé économique nationale, il faut se poser la question de la santé des entreprises. Or elles supportent les prélèvements obligatoires les plus élevés au monde et elles ont vu leur taux de marge baisser significativement depuis dix ans. Il est inférieur à celui de la zone euro, et à celui des entreprises allemandes de près de dix points. Comment redonner de l'air aux entreprises françaises ? En promouvant une politique de l'offre et en cessant de raisonner seulement à partir de la demande. Ce serait LA révolution stratégique.

Plus précisément ?

Depuis des décennies, la France joue un tiercé perdant. Entre 2000 et 2007, la consommation des ménages a progressé de 19%, les importations de 57% mais la production n'a augmenté que de 8%. Tant que nous n'aurons pas une politique qui stimule la production, nous n'aurons pas de croissance élevée et pérenne.

Est-ce une critique implicite des premières mesures prises cet été qui favorisent la demande et la consommation ?

Je ne pense pas qu'on puisse faire un bilan définitif au bout de 100 jours, je ne suis pas dans des fantasmes napoléoniens. Le président de la République met la France en mouvement, au niveau de la vitesse du monde. Son premier acte majeur a été la composition de son gouvernement. Je dis "génial !". C'est un coup de jeune, de parité, de diversité des origines et des talents. Nous disons bravo à la réforme sur l'université, à la réforme sur l'impôt de recherche, à la possibilité de déduire du montant de l'ISF ce qui est investi dans les PME, bravo aussi au moindre coût des heures supplémentaires. Mais nous voulons également faire comprendre et accepter à l'ensemble des français ce qu'est une politique économique de l'offre.

A vous entendre, au choc fiscal de relance, vous préférez l'austérité allemande, qui a porté ses fruits depuis dix ans ?

Je ne parle pas d'austérité. Il était trop facile de penser la politique économique en mettant le consommateur au centre. Cette pensée nous a conduits à l'impasse : perte de compétitivité, faible progression du pouvoir d'achat et accroissement de la dette publique.

De nouveau, le gouvernement allemand a choisi de revenir rapidement, dès cette année, à l'équilibre tandis que Nicolas Sarkozy a repoussé cet objectif de 2010 à 2012. Est-ce aller dans la bonne direction ?

On avance. Le président de la République a fixé un tableau de marche. Faisons en sorte d'aboutir.

Vous semblez tout attendre de l'Etat ?

Non. Je suis persuadée que les Français détiennent une partie du succès de la croissance. Une politique de l'offre, cela concerne le gouvernement, mais aussi les partenaires sociaux, lorsque leurs négociations portent sur le marché du travail. Parmi les réformes dans lesquelles nous sommes engagés, il y a la fusion opérationnelle ANPE-Unedic. Il faut aussi relever progressivement l'âge légal de la retraite à 61 ans puis à 62 ans et allonger le nombre d'années de cotisations. Nous devons avoir ces discussions avant la fin de l'année.

Etes-vous favorable à un contrat de travail unique ?

L'employeur a besoin de moins d'incertitude sur le coût du licenciement et la durée d'une éventuelle procédure. Il faut expliquer un paradoxe apparent  : on embauchera plus s'il est moins compliqué de licencier. Nous proposons de conserver les protections existantes mais d'envisager une option supplémentaire, la séparation d'un commun accord, qui inclut bien sûr le droit du salarié à l'indemnisation chômage. Chacun y trouverait son compte bien mieux que dans la logique du conflit actuelle.

Espérez-vous boucler cette négociation avec les syndicats d'ici à la fin de l'année selon l'échéance fixée par le gouvernement ?

Cette réforme du marché du travail, c'est l'occasion ou jamais que plus personne ne fasse le choix du chômage. Elle est essentielle aussi pour la crédibilité des syndicats. A eux de montrer leur sens des responsabilités. Si nous parvenons à un accord, nous serons entrés dans une véritable ère de démocratie participative.

Souhaitez-vous toujours que soit inscrit dans la constitution le droit à la négociation ?

Oui, nous l'avons dit dans une lettre adressée à Edouard Balladur, président du comité pour la révision de la constitution. Nous voulons que les accords entre patronat et syndicats aient une valeur identique à la loi. Nous demandons aussi l'inscription de la liberté d'entreprendre, comme en Espagne. La révolution stratégique passe par là.

Avec même valeur constitutionnelle que le droit de grève ?

Exactement. Et il faudrait aussi inscrire le droit du contribuable à une fiscalité juste, non confiscatoire, non rétroactive, limitant son impôt total à 50% du revenu  : comme en Allemagne.

Etes-vous favorable à la mise en place d'une TVA sociale ?

En 2000, le coût du travail était à l'indice 100 en France et en Allemagne. Aujourd'hui, il est à 103 en France, et à 87 Outre-Rhin. Pour réduire cet écart, les entreprises ont besoin d'une fiscalité compétitive. Soit on se concentre sur la fiscalité pure et l'on va jusqu'au bout de la réforme de la Taxe professionnelle, soit on allège les charges sociales pesant sur les entreprises. Dans ce cadre, une TVA dite sociale pourrait être une piste.

Au bouclier fiscal de Nicolas Sarkozy, n'auriez vous pas préféré une réduction très forte, plus simple, de l'ISF ?

La suppression de l'ISF relancerait notre économie. Elle aurait un effet majeur sur certains Français qui hésitent à investir en France, et plus largement sur l'attractivité de notre territoire. Mais je n'en ai jamais fait une priorité, alors qu'il était pour moi essentiel que la détention d'actions dans les PME ne soit pas dans l'assiette fiscale de l'ISF. La réforme votée cet été va dans ce sens. On peut aller plus loin en allégeant la fiscalité des Business Angels [particuliers fortunés qui investissent dans les entreprises innovantes] trop peu nombreux en France. Aujourd'hui, le plafond de déduction fiscale pour ces investissements dans les entreprises ou projets innovants est fixé à 25 % de 40 000 euros, contre 40 % de 300 000 euros en Angleterre. Nous proposons de porter ce plafond à 40% de 500 000 euros, et là nous devenons compétitifs.

Nous souhaitons aussi que l'impôt sur les sociétés à taux réduit pour les PME (15 %) concerne les PME de moins de 10 millions d'euros de chiffre d'affaires et dans la limite de 100 000 euros de bénéfice net, contre 7,6 millions et 38 000 euros actuellement.

Ne craignez-vous pas que Nicolas Sarkozy défende trop les agriculteurs à l'OMC et oublie les atouts des entreprises ?

Attention en effet à ne pas pénaliser nos PME, notamment dans l'industrie. Elles ont besoin d'un succès des négociations à l'OMC et d'un accord multilatéral. L'inverse, qui se traduirait par des accords bilatéraux, les pénaliserait.

L'échelon européen existe-t-il encore ? Etes-vous favorable à la limitation des directives ?

Le président Barroso a engagé un programme de meilleure régulation dont nous gagnerions à nous inspirer en France. Nous en sommes aujourd'hui à des empilements illisibles de réglements, de lois et de directives européennes. La priorité est à la simplification et à l'harmonisation plutôt qu'à de nouvelles directives. Cela ne veut pas dire que la commission ne doive pas agir. Je pense au problème nouveau posé par les fonds d'Etat, notamment d'origine russe ou chinoise.

Comment réagissez-vous à la découverte d'un engin incendiaire sur le campus d'HEC où doit se tenir votre université ?

Je voudrais faire part de mon indignation, dire combien il est choquant qu'on cherche à empêcher une manifestation où règne la plus grande liberté d'expression qui soit. Nous dérangeons. Depuis deux ans que j'assume la présidence du Medef, je fais tout pour conduire notre propre révolution, donner tous les signes d'ouverture possible, pour dire stop aux haines et aux conflits. Quand on annonce la fin des haines, cela atise chez certains des résurgences de la haine.

Qui a pu faire cela ?

Seule l'enquête pourra le dire. Mais je mets en garde contre un pseudo-romantisme politique très dangereux. Alors qu'il se passe enfin des choses en France ! Nous sommes très nombreux à vouloir que ça change, et à nous réjouir que des équipes qui n'en avaient pas l'habitude travaillent ensemble au service de l'intérêt général. C'est mon idéal et je n'y renoncerai pas.

Cet entretien avec Laurence Parisot, présidente du Medef, sera publié dans Le Monde daté du jeudi 30 août 2007.

 


Propos recueillis par Michel Delberghe, Claire Guélaud et Arnaud Leparmentier

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27 août 2007 1 27 /08 /août /2007 14:10
http://matisse.univ-paris1.fr/colloque-es/pdf/articles/audier_bacache-beauvallet.pdf


Fillon : « Si on a été choisi, c'est pour agir »

François Fillon a confirmé dimanche soir au journal télévisé de TF1 les objectifs de croissance pour 2007 et 2008 et demandé aux fonctionnaires d'« accepter la diminution des effectifs ».

La rentrée s'annonce chargée pour le gouvernement Fillon. Sur le plateau du 20 heures de TF1, le Premier ministre a abordé les chantiers qui attendent son équipe et réaffirmé la volonté du réforme du président Sarkozy. Voici les principaux points de son intervention.
Chiens dangereux : « des règlementations beaucoup plus sévères »

 
 
Voir à ce sujet:



http://obouba.over-blog.com/article-11822013.html



et


http://matisse.univ-paris1.fr/colloque-es/pdf/articles/audier_bacache-beauvallet.pdf


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24 août 2007 5 24 /08 /août /2007 20:39
http://blog.monolecte.fr/post/2007/08/22/De-la-democratie-en-entreprise









De la démocratie en entreprise
























Par Agnès Maillard le vendredi 24 août 2007, 14:17









Même si, sur le moment, j'ai eu l'impression d'être chassée du paradis à coups de pied dans les fesses, il s'avère à l'usage que j'ai enfin été libérée du salariat et que je compte bien ne pas retomber dedans.

Il faut se méfier des évidences!

Rien que pour cette petite phrase, je considère ne pas avoir perdu mon temps en sociologie pendant les 5 ans que j'y ai passé en fac. Il y a tellement de choses évidentes, sur lesquelles on ne pose pas le regard, on ne s'attarde pas et surtout, on ne se pose pas de questions.

Pour la plupart des gens qui vivent en Occident, la démocratie est une évidence, un droit acquis et inaliénable, une façon d'être, de penser, de vivre, un peu comme respirer ou manger. Quelque chose d'évident dont on déplore tout de même le manque d'universalité à ce jour sur notre planète. Il faut plus de démocratie pour les autres peuples, mais pour nous, merci, tout va bien!

Pourtant, 5 à 6 jours par semaine, chaque matin, nous sommes des millions à abdiquer notre citoyenneté sans aucune concession ou presque, en franchissant les portes de l'entreprise qui nous emploie.

Bah, la pauvre folle! Le Monolecte va encore dégobiller une bielle de cryptobolchévique parano du complot mondial! Comme si les entreprises étaient le Grand Satan et les travailleurs, de pauvres petites choses exploitées! La lutte des classes, c'est de l'histoire! Patin! Couffin!

Je n'ai pas besoin de beaucoup me forcer pour imaginer le choeur des vierges effarouchées.

Déjà, le film documentaire The Corporation avait gratté un peu sous le vernis de respectabilité dont beaucoup d'entreprises parviennent encore à se parer. Mais plus j'y pense, et plus je me dis que les auteurs se sont arrêtés avant d'aller au bout de l'analyse.
Ils présentent l'entreprise comme une entité, la personne morale, aux caractéristiques psychopathologiques. C'est une approche qui reproduit relativement bien la réalité des agissements de l'entreprise pensée comme une entité pleine et entière, mais ne répond pas du tout à la question de l'implication des agents qui y travaillent et à la perception qu'ils ont de leur rôle et des actions de l'entreprise.
Si l'on sort du niveau macro-économique pour s'interroger sur le fonctionnement de l'entreprise vue du bureau de mon collègue ou du mien, on s'interroge sur le mode organisationnel de l'entreprise et on finit par la percevoir comme un système politique à part entière, enkysté dans la société extérieure, en en subissant en partie les règles tout en dépensant beaucoup d'énergie pour s'en affranchir.

Vous qui entrez ici, perdez tout espoir!
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30 juillet 2007 1 30 /07 /juillet /2007 10:08
http://olivierbonnet.canalblog.com/archives/2007/07/30/5751154.html

30 juillet 2007


Le travail, source de souffrance

 

mag27a"Il n'y a pas de guerre économique. Dans nos pays, de l'argent, on n'en a jamais eu autant que maintenant. La France n'a jamais été aussi riche. Ce n'est pas le manque de moyens qui nous empêche de faire des efforts et des progrès dans l'organisation du travail. Ce qui manque, c'est une volonté politique, capable de remettre à plat des processus qui sont en train de créer une casse sociale sérieuse. Les suicides en entreprise, de plus en plus nombreux, sont un signal d'alarme inquiétant sur la pérennité du système" : Christophe Dejours, psychiatre et titulaire de la chaire de psychanalyse santé-travail au Conservatoire national des arts et métiers, interrogé par Le monde, balance un pavé dans le jardin des adorateurs de la valeur travail. Il est l'auteur de Souffrance en France

SUITE...



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